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Critique de Dactylouspondee


Les Trois lumières s'annonce comme un « récit », mais se présente bien comme un roman court, voire une longue nouvelle, sans péripéties, avec une chute un peu suspendue, assez ouverte. La jeune narratrice rencontre sa famille de coeur chez les Kinsella, où son père l'a déposée avant la naissance d'un énième petit frère. Elle est en mal d'amour, ils sont en mal d'enfant. Ils mettent tout de suite en valeur ses qualités, notamment ses Longues jambes, si rapides à la course.
C'est la narration pudique des relations qui se nouent entre ces trois là, au fil des travaux et des jours campagnards, avec l'entraide de voisinage pour les vêlages ou les veillées mortuaires, le magasinage à la ville, les cancans plus ou moins bienveillants.
« Je me demande pourquoi mon père ment sur le foin. Il a tendance à mentir sur les choses qui seraient bien si elles étaient vraies. Quelque part, plus loin, quelqu'un a mis une tronçonneuse en marche et elle vrombit là-bas un moment comme une grosse guêpe agressive. J'aimerais être dehors, en train de travailler. Je n'ai pas l'habitude de rester tranquille et je ne sais pas quoi faire de mes mains. »
C'est joli, simple et poétique (notamment l'épisode des trois lumières), comme on peut imaginer la campagne, en Irlande ou ailleurs.
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