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Critique de Colchik


Le succès emprunte parfois des voies inexplicables. Ce gros roman, vendu sur la renommée de la veine suédoise de fiction policière, s'est écoulé comme des petits pains alors qu'il n'y a pas intrigue plus mal fichue, narrée avec un style lesté d'un fer à repasser (même deux si l'on en croit les sources bien informées qui ont révélé que le livre avait été écrit par un couple d'écrivains).
Erik Maria Bark est un psychiatre qui officie dans un hôpital de Stockholm et a longtemps pratiqué l'hypnose pour des thérapies de groupe qui associaient victimes de traumatisme et auteurs de sévices. Accusé d'avoir abusé de ses compétences médicales après le fiasco de l'une de ses expérimentations, il s'est juré de ne plus pratiquer l'hypnose. C'est compter sans l'inspecteur Joona Linna qui a besoin de ses talents pour savoir ce qui s'est passé sur deux scènes de crime particulièrement sanglantes où le seul survivant est un adolescent en état de choc, plongé dans un coma artificiel en raison de ses blessures multiples : Josef. Mais Josef au si gracieux visage est un ange de la mort, comme il le révèle à son hypnotiseur, c'est lui qui a coupé en rondelles son père, sa mère et sa petite soeur. Ne va-t-il pas réserver le même sort à sa grande soeur ? Vite, il faut retrouver celle-ci et la mettre à l'abri.
Erik Bark a cependant bien d'autres soucis : Simone, son épouse, lui fait des scènes de jalousie et comme Joona Linna l'appelé chez lui, en pleine nuit, en utilisant le téléphone d'une femme médecin, elle pense qu'il la trompe à nouveau. Au lieu de lui expliquer que non, il ne file pas le parfait amour avec sa collègue, il prend deux cachets et se tait. Entre temps, le gamin Josef sort du coma, débranche ses fils, trucide une infirmière et prend la poudre d'escampette. Mais non, Erik ne veut pas de protection policière pour sa famille, il prend deux cachets, ça va passer. D'ailleurs, son fils disparaît, il a d'autres chats à fouetter. Il en parle vaguement à la police, reprend quelques pilules, et sa chère Simone préfère s'en remettre aux talents de son papa, ex-policier à la retraite pour retrouver le petit, en danger de mort. Elle en profite pour mettre Erik à la porte en lui disant d'aller chez sa belle mais, plutôt que de démentir, il prend deux cachets et va dormir à l'hôpital, c'est plus simple. Un caractère de cochon, le papa de Simone, qui ne fait pas une minute confiance à son ancien employeur et préfère mener sa petit enquête, quitte à bousiller le travail de Joona Linna.
Tout à coup, tout un tas de patients pas très clairs sort du bois, et on ne sait plus où donner de la tête entre des enfants vicieux, des handicapés mentaux sympathiques, des jeunes filles terrorisées, des psychopathes maléfiques : les couteaux volent, les haches découpent, les ciseaux mutilent, on est dans une coutellerie diabolique. Heureusement, Simone a eu l'opportunité de prendre un peu de bon temps avant que son amant ne finisse saigné comme un goret. du coup, Erik arrête carrément les cachets et se met à chercher sérieusement dans ses souvenirs si quelque chose ne lui a pas échappé. Je vous rassure tout finit bien, à MacDo, en famille et sans vilain troll.
Quand on vous dit que parfois on peut écrire n'importe quoi et que la critique n'y voit que du feu !
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