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Critique de christinebeausson


Un chasseur de lapins, qui me ramène à des souvenirs d'enfance … un cri dans la rue « chiffons … peaux de lapins » … le même cri qui se répète … voilà le chiffonnier (1) qui passe me disait mon grand père … la vie reprenait tranquillement son cours.
Tout au long de ce récit, alors que le chasseur de lapins imaginait des scénarios différents pour les dix petits lapins … j'ai cru que j'allais assister en direct au dépiautage d'un individu car le livre ne nous offre guère de solutions élégantes pour se débarrasser d'un cadavre … à chaque fois, il y a une surenchère dans le macabre, le glauque, l'horreur.
Le suspense est au rendez vous, nous sommes tenus tout au long de la lecture en haleine, et on tourne tourne les pages et même si l'identité du chasseur de lapins sera dévoilé avant la fin et que nous aurons pu le deviner seul, nous irons jusqu'au bout à la fois pour nous rassurer avec un happy end et découvrir l'introduction à l'intrigue suivante.
Une écriture à quatre mains toujours aussi professionnelle, pour ma part j'aurais souhaité approfondir un peu plus la personnalité de Joona Linna, personnage attachant qui même s'il est au coeur de l'enquête, ses sentiments sont mis de côté et c'est bien dommage car son histoire jusqu'à présent le rendait très attachant.
Il faudra attendre le prochain volume de la série peut être pour le retrouver plus présent en temps qu'individu.

(1)
Un chiffonnier est une personne dont le métier consiste à passer dans les villes et villages pour racheter des choses usagées et les revendre à des entreprises de transformation.
Avec la réglementation de plus en plus serrée du système de ramassage des ordures entreposées dans des poubelles hermétiques, enlevées par des sociétés spécialisées, ce métier a progressivement disparu dans les sociétés occidentales. Exercé en France jusque dans les années 1960 (par exemple par les chiffonniers d'Emmaüs), il continue à l'être par des personnes dans une situation économique de grande précarité ainsi que dans de nombreuses régions du monde.
À l'origine, le chiffonnier collecte :
* les vieux chiffons pour les papeteries,
* les peaux de lapin pour les industries de fourrure ou pour faire de la colle de peau utilisée en ébénisterie ou pour la marqueterie,
* les os pour la fabrication de colle, de gélatine comestible ou pour les films photographiques,
* La ferraille pour la métallurgie,
* Les boîtes de conserves pour l'industrie du jouet,
* le verre,
* le papier pour la cartonnerie,
* Les mégots dont ils faisaient commerce pour le tabac.
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