Le sujet du don d'organes est très poignant, suivre le processus qui se déroule tout au long du roman, sur le temps d'une journée, est prenant et donne à réfléchir. En refermant ce livre, j'étais encore émue par le fait que ce jeune homme était vivant le matin même, plein de vigueur, à faire du surf, et que quelques heures plus tard, on prélève ses organes qui vont assurer la survie d'autres personnes. La durée de 24 heures renforce l'effet dramatique, au moment de lire l'heure à la fin, on se rappelle de son réveil au même moment la veille, alors qu'il était prêt à profiter de sa passion, tout peut changer en si peu de temps, et à quel point. Au delà de l'émotion suscitée par le sujet, c'était intéressant d'en savoir plus sur la procédure du don d'organes. Tout le monde est donneur, à moins d'avoir exprimé son refus, mais l'équipe médicale ne l'impose pas froidement à la famille, c'est important pour le coordinateur de recevoir son consentement même si légalement il n'est pas nécessaire. Parallèlement à la peine de ceux qui ont perdu un être cher, on est témoin de l'espoir qu'offre le don d'organes, le retour à la vie des mourants, même si on sent qu'il est teinté de la tristesse de savoir qu'ils doivent ce miracle à la mort d'un autre.
Le thème m'a donc intéressée, en revanche je ne suis pas fan du tout du style de l'auteur, que je trouve trop chargé, étouffant, avec beaucoup trop de digressions qui personnellement m'ont ennuyée.
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