Abécédaire de l'écologie joyeuse

Ce petit livre tout simple me fait penser comme son titre (abécédaire) le suggère à l'apprentissage d'un nouveau langage. L'auteur change notre regard, souvent de façon positive, mais il nous ouvre aussi les yeux sur des situations particulièrement difficiles. On y parle quand même d'effondrement, de destruction des biens communs, mais surtout de réconciliation avec la nature.
Il opère ce que Cyril Dion appelle de ses voeux dans un autre ouvrage (petit traité de résistance contemporaine) un changement culturel, et un changement culturel qui se veut heureux, ce qui ne veut pas dire qu'il est facile.
« Quelle planète laisserons nous à nos enfants est une question vive mais dont on peut aussi inverser les termes : quels enfants laisserons nous à la planète? »

Parce que bouger son cul de la télé pour planter des tomates est devenu de plus en plus difficile, et à de nombreux degrés, ce nouveau langage est devenu d'autant plus vital.
« Même si l'on peut considérer que le mode de vie urbain de la moitié de la population a conduit à une forme de dénaturation des humains en les éloignant physiquement et de façon sensible des éléments naturels, leur dépendance à ces éléments reste pour autant vitale. »