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Critique de liliterre


Je suis toujours réticente à me lancer dans ce genre de lecture : les « feel good ». Je les trouve souvent impersonnels, on y lit des vérités que l'on connait tous, cela sonne creux (pour moi en tous cas). Cependant, j'ai du mal à résister aux livres qui parlent de livres. J'imagine y trouver de nouvelles envies de lectures, aussi était-ce bien vu de lire ce roman en fin d'année pour envisager mes lectures de 2022…
Et j'ai été déçue ! Je ne dirai pas que ce roman est à fuir, que c'est inimaginable qu'il ait pu paraitre, que cela devait être dû à du « piston »… comme je l'ai lu dans certaines critiques. Mais je ne vois pas ce que ce roman a de particulier. D'une part, il ne m'a pas donné envie de découvrir les livres évoqués. D'autre part, cela m'a semblé faux, irréel. Une jeune adolescente (pas 16 ans mais plutôt 14) parle d'un personnage en disant qu'elle est « solaire » ; elle pense que dans ce personnage, il y a « toutes les filles du monde » ; elle pose de façon très sensée que la religion est un « outil pour grandir » mais qu'elle devient terrible lorsqu'elle s'approche du fanatisme… Je suis professeure en collège et je n'en vois qu'un par an au maximum, des adolescents comme ceux-là. Forcément, c'est celui-ci qui se trouve dans le roman !!! Je pense également au facteur qui reste lorsqu'il remet un recommandé pour s'assurer que la personne qui va ouvrir la lettre ira bien après la lecture de celle-ci… Pour ma part, la factrice met un petit papier dans la boite aux lettres, petit papier indiquant qu'il n'y avait personne au domicile, alors que nous étions tous présents !!! Je me dis alors que ce n'est pas un roman « feel good » pour moi puisque j'en arrive à croire que je n'ai décidément pas de chance : pas les bons élèves, pas le bon facteur… J'arrête ici mes exemples mais ils sont trop nombreux !
Et que dire de la libraire, ancienne professeure de français, qui n'aborde jamais ce passé ? Que peut-on regretter de ce métier (car il y a du bon dans celui-ci, malgré certaines difficultés), quel impact son choix de reconversion peut-il avoir sur sa psychologie ?… Cette libraire ne cesse de faire la psychologue (dépassant trop largement son rôle) avec les autres mais ne parle pas vraiment d'elle, ou rapidement, en quelques lignes, lorsqu'elle parle de sa relation avec sa fille… Peut-être est-ce dû aussi au fait que la narratrice est une femme alors que l'auteur est un homme ; j'avoue que ce souci de « faire vrai » alors que d'emblée on sait que c'est faux m'a dérangée…
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