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Critique de Katsika


La quatrième de couverture fait rêver : tenir une librairie, conseiller les livres qu'on a aimés, en découvrir de nouveaux et partager ses découvertes de vive voix… à Uzès de surcroît ! Quand on commence la lecture, à l'évocation de romans par lesquels on a été marqué, on se régale comme on dégusterait une friandise, avec gourmandise et retenue pour que cela ne s'arrête pas trop vite. Mais bientôt la libraire se transforme en gourou et le livre sur les livres en feel good. La fable n'est pas désagréable mais la réflexion est superficielle et branchée. Par exemple, si Éric de Kermel savait de quoi il parle, il n'écrirait pas que « les livres soignent plus en profondeur que des antidépresseurs », parce qu'il saurait que la dépression peut empêcher le plus grand lecteur d'ouvrir le moindre livre ! Reste que le roman est une mine de titres et que nombre d'entre sont bien alléchants. Bref cela aurait pu être un très beau roman, mais il est finalement gâché par des considérations psychologiques superficielles qui s'enchaînent comme dans un catalogue de difficultés à vivre et qui nous transportent dans un monde idéalisé où il ne faudrait pas grand-chose, un peu de finesse et de bonne volonté pour que tout aille pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles
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