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Critique de vincentf


Fureur de vivre, de prendre la route, de se détruire, ce roman de l'errance infinie, de la frénésie, du bop, du it, des paradis (le narrateur se nomme Paradise) artificiels donne l'envie de tout balancer, de partir, n'importe où, de rendre visite à Dean le fou, du côté de Denver, de San Francisco ou du Mexique, de foncer ivre mort en bagnole (existe-t-il, dans le puritanisme ambiant, de crime plus odieux ?), de soulever des filles inconnues dans un bordel assoiffé de mambo, bref, de laisser l'énergie vitale guider le bateau trop intellectuel de la sage vie des gens ordinaires. Certes on voit bien que la route ne mène nulle part, pas même à Rome (Dean et Sal n'iront jamais en Italie), et que l'on ne trouve que la mort au bout du chemin. Génération perdue ? Sans doute. Génération qui comprend que la partie est forcément perdue et qui fuit les règles établies pour trouver un moyen de vivre un peu au milieu des cadavres qui s'amassent partout.
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