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Critique de SuperMario69


Pour changer un peu de mes lectures de prédilection (BDs et SF, voir mes livres), je me suis replongé dans un bouquin qu'on m'a présenté comme étant polar / espionnage.

Déception. Les personnages sont innombrables, sont des agents doubles ou triples, disent la vérité ou mentent comme des arracheurs de dents, ce qui ne simplifie pas les choses. Les organisations de services secrets sont tous désignés par des acronymes obscurs, expliqués en note de bas de page mais tout aussi rapidement oubliés. Les protagonistes principaux sont usés, vieux, racornis. Ils s'ennuient et nous aussi. C'est contagieux.

La narration est molle comme un vieux bandage herniaire. le récit est poussif, un peu comme si l'inspecteur Derrick poursuivait un suspect en déambulateur. L'auteur est obsédé par les pédérastes, par l'appartenance de l'un ou l'autre à la fraternité homosexuelle. Ca en devient, à la longue, lourdingue. (Bon. On pourrait peindre le déambulateur de Derrick en rose, pour faire cliché.)

Les rares moments où j'ai été réveillé de ma torpeur en lisant ce trop trop long roman sont les quelques lignes où Kerr distille ses bons mots. Malheureusement, il en use et abuse, à tel point que ça en devient une manie, un tic. Et ce ne sont pas quelques bons mots qui arrivent à sauver ce laïus du naufrage.

Le roman commence mal, dès la première phrase. La deuxième est de ma composition, vous épargnant quelques heures pénibles :
« Hier, j'ai essayé de me tuer. Et j'y suis arrivé. – Fin – »
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