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Critique de cannibalector


Lorsque les rides commencent à nous momifier,lorsque nos pleurs s'y deversent et commencent à former notre dernier lit, nous essayons de remonter la pente, de nager à contre courant en nous réfugiant dans notre passé, nos souvenirs, y compris les plus douloureux.

C'est ce que fait Bernie Gunther, en ce jour de 1956, en achetant un billet de cinéma. il ne connait pas le nom du film, il ne sait pas de quoi parle l'histoire, mais il connait la star féminine, sa star, son étoile filante, sa passion qui alimente ses pleurs d'aujourd'hui:la dame de Zagreb.

Eté 1943.
L'armée russe reprend du terrain, Hambourg vient d'être pratiquement rayé de la carte par des raids aériens anglo américains. Goebbels, numéro deux du reich et ministre de la propagande fait feu de tout bois pour empecher le peuple allemand de sombrer dans le désespoir. Il décide, entre autre, de fairé réaliser un grand film avec l'actrice la plus populaire. Celle ci, d'origine croate et réfugiée en Suisse, accepte que si l'on retrouve son père, disparu en Serbie depuis des années. Goebbels charge Bernie gunther de le retrouver: il va redecouvrir l'amour entre les bras de la star et redécouvrir l'horreur en partant en Serbie.

Cette dixième aventure de notre commissaire allemand est moins jubilatoire, plus mélancolique, plus tendre que les autres romans.

Mais c'est toujours aussi bon à lire

Mais ce n'est que mon humble avis
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