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Critique de Yassleo


Pas amatrice de foot plus que ça, je me suis découvert un coté masochiste bien plus développé que je ne pensais en entamant cette lecture. Jusqu'à atteindre le paroxysme du maso en la finissant. Rrrrr, fais moi mal avec des ballons Philou...

Je l'avoue donc, dépitée : je me suis fait avoir comme un bleu. Mais pas le Bleu-oh-les-champions-on-est-tous-ensemble de Griezou, Zizou ou Llorizou. Naaaan. Plutôt le Bleu-roquefort-gorgonzola, celui qui pue, qu'on laisse mariner sur son banc à attendre fébrilement de rejoindre les copains sur le terrain pour faire mumuse avec le truc rond qui rebondit. Celui qui, lorsqu'il comprend enfin à la 90ème minute qu'il ne piétinera d'autre herbe que celle du banc de touche, sombre alors dans une contemplation amorphe de ses crampons, le regard vide, empli d'amertume. Son regard de tous les jours finalement, et suspectant rapidement la mère Tume d'être un fake vu que son profil Facebook reste introuvable à ce jour.
J'ai donc suivi les aventures de Scott Manson, dans ce même état d'esprit : pleine d'un illusoire espoir. Non pas sur le banc (j'y travaille mais -à en croire Philip Kerr- me manquent encore le regard bovin et le QI de bigorneau pour avoir le niveau requis) mais dans les gradins où je fus une spectatrice impuissante, apathique, lassée par une intrigue inconsistante. J'ai vite rangé ma vuvuzela qui n'aura corné que de déception.

Scott Manson est le nouveau protégé du manager Philip Kerr qui a donc viré Bernie Gunther pour l'occasion. Mais en fidèle supportrice de Kerr que je suis, j'ai quand même pris mon billet. Plus souvent en mi-temps que de raison, je me suis régulièrement extirpée des tribunes parce que niveau action, c'était plutôt mollasson. Faut dire que ça piétine pas mal, de la petite foulée d'entrainement, et qu'on s'emm..nnuie. On est bien loin d'une écriture té-que-nique et ta-que-tique palpitante. Puis niveau charisme le Scott Manson, bof. Moyennement attachant et pas trop d'humour le garçon. N'arrive pas au protège-tibia de mon Bernie. En revanche, magouilles, règlements de compte et fric tiennent bonne place. Démesure ou réalité, allez savoir, mais pas de quoi redorer l'image du monde du piedballon.

Alors on va dire que ce premier volet était un entraînement. En espérant la prochaine sélection de Manson plus aboutie et des troupes remotivées si m'sieur Kerr veut garder les tribunes pleines et accueillir les non-footeux dans son cercle de lecteurs. Et peut-être voir à être plus réaliste, car je n'y connais pas grand chose certes, mais des 7 ou 8 buts par match, pas souvent vu de tels scores dans les championnats. Ah si, dans Olive et Tom. Mais🎵 ils sont toujours en forme 🎶, ça compte pas.

Heureusement il me reste quelques Bernie Gunther sous la main, car l'équipe Manson-Kerr est loin de m'avoir convaincue. Et si vous la croisez, signalez à la mère Tume que j'ai deux mots à lui dire.
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