A voir Kersauson impuissant et humilié dans les quarantièmes rugissants et se mettre à prier, on se dit que cette épreuve est bien le summum de ce qu'on peut vivre sur un bateau. Il a conscience que la mort peut être au rendez-vous de ce tour du monde en solitaire; pensant "jamais deux sans trois", il serait alors dans la liste après Dominique Guillet et
Guy Roux.
Outre l'aventure, Olivier sait nous faire partager son indéfectible amour de la mer et sa réflexion sur la vie. Ce taiseux au caractère rugueux fera corps avec son trimaran de 23 mètres en 1988.
Son écriture est franche, directe, sans enluminures ...comme du Kersauson.
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