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Critique de traversay


Il nous est dit que dans la version originale, finnoise donc, de la sage-femme, Katja Kettu joue en virtuose sur l'ensemble de la gamme des idiomes locaux, lapons compris, et qu'elle est "désormais considérée comme une véritable réformatrice de la littérature de son pays." Bien, mais malgré les qualités de la traduction, indéniables, cet aspect-là échappe un peu au lecteur. Remarquez que ce dernier a déjà beaucoup à faire avec le contexte du roman : la guerre de Laponie, en 1944, qui opposait les finlandais aux allemands, après la paix signé par les premiers cités avec les russes. Bon, sur le terrain, c'est on peut plus compliqué avec des résistants, des collaborationnistes et des innocents, pris dans une drôle de tourmente. On y trouve également de riches gisements de nickel et aussi un camp de la mort bien qu'il n'en soit pas officiellement un. Ajoutez des fjords désolés, une intrigue complètement frappée, autant qu'une bonne vodka, et surtout des personnages hors norme, à commencer par son héroïne, la susdite Oei-Farouche ou Oeil-Tordu. Sage-femme et un peu sorcière, amoureuse d'un officier SS, par ailleurs. Impossible de résumer l'histoire, il faudrait déjà la comprendre dans ses multiples facettes. La sage-femme est bourré d'énergie avec un style le plus souvent barbare, leste et cru, ce qui n'empêche pas une certaine poésie. Mais Dieu qu'il est épuisant ce livre et sinueux dans son déroulement. Tout le contraire d'un roman facile.
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