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Critique de Mediator


Lire un roman de Yasmina Khadra est toujours simple. C'est souvent très bien écrit, plein de bon sens et les histoires coulent de source. mais il y a peu du surprise.
Dieu n'habite pas à la Havane ne fait pas exception. Ce fut une lecture plaisante, brève ( quelques heures...) mais pas mémorable. Attention ce livre n'est pas mauvais, loin de là mais il lui manque quelque chose....
Dans ce roman, on suit dans le Cuba contemporain, Juan del Monte Jonava, cinquante ans passés, chanteur dans les cabarets de la Havane. Sa voix magnifique qui électrisait les foules lui a valu le surnom de « Dom Fuego », mais le temps s'est écoulé et sa gloire s'est ternie....

le temps est au centre de ce livre. le narrateur et les autres personnage y font souvent allusions. Il y a celui qui n'est plus; celui du beau frère de Juan, ancien soldat mutilé physiquement et moralement ou celui du vieil ami trompettiste.
Il y a celui qui file et ne se remplace pas; celui du narrateur, de sa gloire passée, de sa famille et de ses amours négligés.
Celui qui ne suffira pas, celui qu'aurait besoin Mayensi, pour se guérir comme elle le dit...
Puis il y a celui qui s'est arrêté, celui qui plane sur Cuba, à la Havane, dans ses rues, sur sa jeunesse et ses anciens..... ou rien ne semble bouger, hormis la musique la nuit. On arrive presque à l'entendre en lisant, entendre des notes de musiques à travers des lettres, des mots, ceux de Don Fuego, égocentrique jusqu'au bout des ongles, qui en a fait sa plus belle et unique amante/amour.

Il y a un peu de tout dans ce livre pour faire un joli roman.
Un Peu de poésie
Un peu de passion,
Une histoire belle et un peu triste,
Un peu d'exotisme,
Mais il en manque aussi pour en faire un grand roman.
Mais comme souvent avec Yasmina Khadra, on se dit que ce n'est pas si grave et qu'on y reviendra

Merci à Babelio et à Masse Critique pour cette lecture. Là aussi j'y reviendrai
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