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Critique de palamede


Un vieux beau, suffisant et vaniteux, ne se lasse pas de nous raconter sa vie sous le soleil de la Havane.

Juan del Monte Jonava, le roi de la rumba, a vu la privatisation du cabaret où il se produisait. Le lieu a été vendu à des étrangers comme beaucoup d'autres depuis que Raul Castro a succédé à Fidel en 2008. Décidé à remettre les Cubains au travail, le petit frère a dégraissé le mammouth, renvoyant un million de fonctionnaires, dont le vieux chanteur qui depuis rabâche les souvenirs d'une gloire passée, et vit une passion sans avenir avec une jeune femme tourmentée.

Après l'assouplissement du régime, initié par Raul Castro pour faire face à la crise économique, de nombreux Cubains sont encore pauvres, perdent même leur travail comme Juan del Monte Jonava, et les dénonciateurs n'étant jamais loin, ils continuent de surveiller leurs paroles. Malgré tout, ils semblent presqu'heureux de leur sort, pourvu qu'il aient le soleil, de la bonne musique et la solidarité de leur famille et de leurs amis.

À travers le récit des aléas professionnels et amoureux d'un Cubain vieillissant, l'auteur raconte les difficultés de son île et ce qui en fait le sel, ce n'est pas inintéressant, mais je n'ai pas ressenti dans ce roman, trop emphatique et sentencieux (le je de la narration n'aide pas), le souffle de certains livres inoubliables de Yasmina Khadra.
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