Dieu n'habite pas la Havane, tout comme il n'insuffle pas vie à ce roman de Khadra.
C'est comme si l'auteur avait voulu écrire plusieurs livres, n'avait pas voulu trancher et avait finalement opté pour ramener toutes les intrigues en une seule. On démarre (Oyo como va) sur l'épaule fière et hautaine de Juan del Monte Jonava (Guantanamera) et on glisse dans le décolleté de Mayensi ou dans la trompette de Panchito. On s'écrase.
Le style est gauche à dessein mais s'empêtre dans ses faux pas.
Je ne reconnais pas Khadra, seulement une danse cubaine portée par ses mots toujours justes. Ce qui lui sauve ma moyenne.
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