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Critique de Rodin_Marcel


Yasmina Khadra (pseudonyme de Mohammed Moulessehoul) - «Le quatuor algérien» : «La part du mort» (2004), «Morituri» (1997), «Double blanc» (1997), «L'automne des chimères» (1998), recueil de quatre romans publié en 2008 par Gallimard dans la collection de poche « Folio - policier » (ISBN 978-2-07-035755-0)

Cet auteur est né en 1955 quelque part dans le Sahara algérien, il a été militaire de carrière, ses premiers romans ont été écrits dans la clandestinité, il vit aujourd'hui en France. Il est bilingue et écrit directement en français, langue qu'il possède tout autant (si ce n'est mieux !) que bien des français dits «de souche», y compris dans ses variantes vernaculaires.

Dans ces romans, l'intrigue policière est quasi inexistante, en tout cas fort mince. La figure du commissaire Llob n'est qu'un prétexte pour traverser diverses strates de la société algérienne dans les années 1980-1995, en évoquant souvent le temps de la guerre d'indépendance (1950-1962). le tableau dressé est un réquisitoire sans concession, effarant, d'une société pourrie par la corruption, qui est de surcroît attaquée par des fanatiques (les islamistes du GIA, dans les années 1980). Un abîme de pourriture, dont la société algérienne n'est pas prête de sortir, hélas.

Personnellement, je ne suis pas assez informé pour juger du degré de véracité de ce qui est ici exposé, mais tous les propos entendus de la part d'amis algériens ou binationaux tendent à le confirmer. Si c'est vraiment «à ce point-là», nous avons bien des soucis à nous faire dans les années qui viennent puisque nos deux pays sont étroitement mêlés...
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