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Critique de Nanako-Mai


Un roman court mais intense. Un récit dramatique qui s'assombrit encore davantage au fil des pages jusqu'à l'issue fatale… Les lueurs d'espoir sont éphémères et insaisissables pour les protagonistes de cette histoire.

Kaboul a perdu de sa superbe, décharnée, sous un soleil brûlant, la vie y est étouffante et accablante. Les Talibans rôdent tels des cerbères sans une once de compassion, fiers de réprimander, de rabaisser, d'humilier. La joie a déserté les ruelles, la misère les a envahies. Et les seules distractions qui réunissent le peuple sont les exécutions publiques…

La beauté des femmes s'estompent et leur avenir n'est plus qu'un souvenir, elles sont confinées chez elles et étouffées sous un tchadri. Les habitants de Kaboul ne sont plus que des ombres, errants parmi les meutes de chiens et d'enfants, laissés pour compte.

Au sein de ce récit, des destins s'entremêlent. On suit notamment deux couples, dont les vies ont tragiquement basculées et dont le destin ne promet rien de glorieux. Ce récit, pour moi, fut malheureusement trop court pour que je ne puisse m'attacher aux personnages et je n'ai pas réussi à ressentir à leur égard l'empathie que j'aurais souhaité. Oui, c'est une histoire très triste, qui met en avant l'importance de la liberté et le poids de l'oppression. C'est criant de vérité et dramatique. J'ai d'ailleurs eu l'impression de lire une tragédie à bien des égards, les protagonistes agissant de façon assez théâtrales par moments. Mais il m'a manqué l'émotion qui m'avait étreint à la lecture de Ce que le jour doit à la nuit

Malgré cela, je lirai bien évidemment la suite de cette trilogie et je n'ai évidemment pas fini de découvrir l'oeuvre de cet auteur si prolifique et admirable !

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