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Critique de roseplume
Une lecture déstabilisante, nous lacérant de ses pointes épineuses, nous éclaboussant d'indignation et d'incompréhension, nous jetant dans le gouffre de la perplexité.
Est-ce pour toutes ces raisons que cette romance est fascinante ? Parce qu'il y a justement ce piquant dérangeant et cette quête de compréhension ?
La plume si voluptueusement poétique de Khéméia B joue les ensorceleuses en enveloppant l'effroi dans un duvet pigmenté de Lyrisme. Son encre rouge nous charme pour mieux nous écorcher, c'est avec maestria qu'elle séduit les mots pour les consteller d'émotions.
Nous sommes d'emblée saisis par le faste et cette aura dangereuse qui transpire des murs de ce manoir. Malgré le raffinement des lieux l'ambiance s'embaume de relents viciés et pernicieux, les pierres de cette bâtisse se font si oppressantes qu'elles semblent nous ordonner de fuir.
Nous suivons Anna pas à pas, partageons ses émotions et sommes égratignés par sa vulnérabilité. Pourquoi cette femme formée à dompter l'adversité et balayer la menace apparait-t 'elle si écornée ?
Comment mener sa mission d'infiltration à bien quand l'hôte, Varlam Sovarov, dit « Le Prince rouge », joue de la musicalité des mots pour les faire mélodie hypnotisante tout autant que chuchotements comminatoires ?
Au coeur de ces milles et une nuit subtilement colorées, et dont Anna va être l'objet de toutes les attentions, nous nous égarons dans le dédale de mille et une questions.
J'ai parfois été sur la réserve, la perplexité guidant mes réflexions. Mais au détour d'un mot ou d'une phrase l'auteure a enrayé mes doutes et obtenu ma capitulation face à la cohérence incisée.
Force est de constater que cette déroute était volontaire. L'auteure, à l'instar de Varlam, nous a conduit là où elle voulait que l'on erre pour nous livrer à la sidération d'un plan de bataille implacable.
Anna et Varlam…une poupée chiffonnée et désarticulée par les bons soins du marionnettiste.
Varlam et Anna…une passion inéluctable , un amour qui ne connait pas les codes, qui s'habille de toutes les couleurs, effleure les limites et puise son souffle dans le combat.
Est-ce pour toutes ces raisons que cette romance est fascinante ? Parce qu'il y a justement ce piquant dérangeant et cette quête de compréhension ?
La plume si voluptueusement poétique de Khéméia B joue les ensorceleuses en enveloppant l'effroi dans un duvet pigmenté de Lyrisme. Son encre rouge nous charme pour mieux nous écorcher, c'est avec maestria qu'elle séduit les mots pour les consteller d'émotions.
Nous sommes d'emblée saisis par le faste et cette aura dangereuse qui transpire des murs de ce manoir. Malgré le raffinement des lieux l'ambiance s'embaume de relents viciés et pernicieux, les pierres de cette bâtisse se font si oppressantes qu'elles semblent nous ordonner de fuir.
Nous suivons Anna pas à pas, partageons ses émotions et sommes égratignés par sa vulnérabilité. Pourquoi cette femme formée à dompter l'adversité et balayer la menace apparait-t 'elle si écornée ?
Comment mener sa mission d'infiltration à bien quand l'hôte, Varlam Sovarov, dit « Le Prince rouge », joue de la musicalité des mots pour les faire mélodie hypnotisante tout autant que chuchotements comminatoires ?
Au coeur de ces milles et une nuit subtilement colorées, et dont Anna va être l'objet de toutes les attentions, nous nous égarons dans le dédale de mille et une questions.
J'ai parfois été sur la réserve, la perplexité guidant mes réflexions. Mais au détour d'un mot ou d'une phrase l'auteure a enrayé mes doutes et obtenu ma capitulation face à la cohérence incisée.
Force est de constater que cette déroute était volontaire. L'auteure, à l'instar de Varlam, nous a conduit là où elle voulait que l'on erre pour nous livrer à la sidération d'un plan de bataille implacable.
Anna et Varlam…une poupée chiffonnée et désarticulée par les bons soins du marionnettiste.
Varlam et Anna…une passion inéluctable , un amour qui ne connait pas les codes, qui s'habille de toutes les couleurs, effleure les limites et puise son souffle dans le combat.
