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Critique de Liki1


Sous couvert de la prise de conscience politique de son personnage principal, journaliste blasé rédigeant un pamphlet propagandiste sur la campagne militaire du régime, Margaret Killjoy nous offre une plongée en anarchie.
On embarque à ses côtés vers une région montagneuse autonome, où les communautés auto-organisées, si elles sont indépendantes, partagent un même désir de liberté et une même éthique de vie.
Un pays de fantômes ne prend pas le parti, auquel beaucoup d'auteurices ont succombé en littérature, de l'utopie facile. L'anarchie est imparfaite, elle a ses rebuts, ses échecs, ses injustices, bref elle est humaine.
Mais lus qu'interroger une société libertaire, elle questionne aussi son rapport aux régimes autoritaires pour lesquels l'anarchie est un péril mortel : la preuve que les chefs ne sont pas indispensable. L'anarchie existe ainsi sur deux plans étroitement liés, la vie en société et la guérilla : lutter contre son imperfection et contre ceux qui voudraient la voir échouer.

Bref, un pays de fantômes a sûrement des défauts, mais moi je suis passé à côté.
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