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Critique de Peluche0706
Alerte coup de coeur pour ce roman qui est pour moi bien plus qu'un thriller. Ici, on soupçonne tout le monde et finalement, on peut se demander si tout le monde est plus ou moins responsable indirectement ?
Young et Pak Yoo, un couple d'immigrés coréens s'installe aux Etats-Unis et importent de leur pays un centre de soins alternatifs destinés à améliorer la vie des personnes autistes entre autres. Il s'agit alors d'organiser des « plongées » où les personnes doivent respirer de l'oxygène dans un espèce de sous-marin, tel que le nomme le couple Yoo. Ce sous-marin se trouve dans cette fameuse grange. Des manifestantes commencent à tourner autour de ce centre pour dénoncer ce traitement inefficace pour ces enfants et bientôt, la méfiance envers ces manifestantes devient prépondérante. Un soir, une explosion se produit donc dans cette grange. 2 personnes ont été tuées à la suite de cette explosion : un enfant autiste et une mère d'un autre enfant autiste. Qui avait intérêt à ce que cette grange explose ?
L'originalité de ce roman tient au fait qu'on finit par connaître la vérité grâce au procès un an plus tard. Très vite, les soupçons se posent sur la mère de l'enfant tué, Elizabeth. Elle est alors assise sur le banc des accusés à l'ouverture du procès.
Au départ, on est persuadé en tant que lecteur qu'il s'agit bien d'Elizabeth, la coupable. L'auteure a le génie de nous faire entrer dans ce monde si dur de l'éducation d'un enfant atteint d'autisme. Les mères doivent supporter le poids du regard de l'entourage, la progression de ces enfants dans ce monde, le devenir de ces enfants. Les mères qui utilisent les soins alternatifs du couple coréen sont prêtes à tout pour trouver des solutions pour leurs enfants. Et devant ces apparences, la charge morale qui pèse sur elle est trop lourde à porter. Et elles se confient ou pas à d'autres mères qui ont la même charge. Mais finalement, c'est assez tabou, même entre elle. Elles doivent à tout prix faire bonne figure. La culpabilité de ne pas bien faire les choses ne sont pas loin. L'auteure s'attache quand même à ne pas faire un plaidoyer tout le long du roman sur l'éducation de ces enfants atypiques mais s'en sert pour faire comprendre beaucoup de choses, y compris sa propre intrigue. J'ai appris beaucoup de choses à ce sujet et je pense que l'auteure a dû beaucoup se renseigner sur le sujet pour expliquer cette charge morale, beaucoup plus importante qu'on pourrait le croire de prime abord.
Mais tour à tour, quelques personnages prennent la parole, que ce soit à travers d'un chapitre consacré par l'auteure ou par la parole donnée à la barre de l'un des personnages de l'histoire. le procureur et l'avocate de la défense jouent un rôle primordial dans la résolution de cette histoire. Petit à petit, au fur et à mesure des révélations, les personnages qui ne sont pas forcément passés à la barre deviennent blêmes. Et le lecteur commence alors à s'intéresser à eux en se disant que finalement, ils ne sont pas si blancs que ça.
Que s'est-il passé ce fameux soir d'août ?
En bref, c'est un véritable coup de coeur. L'auteure m'a balladée tout au long du roman. J'ai soupçonné tout le monde et la fin m'a surprise. Mais il n'y a pas que la fin : tout au long du livre, on découvre une intrigue bien plus complexe que les apparences tentent de nous montrer. J'ai été captivée par cette lecture jusqu'au bout. Je vous conseille fortement cette lecture.
Lien : https://letempsdelalecture.w..
Young et Pak Yoo, un couple d'immigrés coréens s'installe aux Etats-Unis et importent de leur pays un centre de soins alternatifs destinés à améliorer la vie des personnes autistes entre autres. Il s'agit alors d'organiser des « plongées » où les personnes doivent respirer de l'oxygène dans un espèce de sous-marin, tel que le nomme le couple Yoo. Ce sous-marin se trouve dans cette fameuse grange. Des manifestantes commencent à tourner autour de ce centre pour dénoncer ce traitement inefficace pour ces enfants et bientôt, la méfiance envers ces manifestantes devient prépondérante. Un soir, une explosion se produit donc dans cette grange. 2 personnes ont été tuées à la suite de cette explosion : un enfant autiste et une mère d'un autre enfant autiste. Qui avait intérêt à ce que cette grange explose ?
L'originalité de ce roman tient au fait qu'on finit par connaître la vérité grâce au procès un an plus tard. Très vite, les soupçons se posent sur la mère de l'enfant tué, Elizabeth. Elle est alors assise sur le banc des accusés à l'ouverture du procès.
Au départ, on est persuadé en tant que lecteur qu'il s'agit bien d'Elizabeth, la coupable. L'auteure a le génie de nous faire entrer dans ce monde si dur de l'éducation d'un enfant atteint d'autisme. Les mères doivent supporter le poids du regard de l'entourage, la progression de ces enfants dans ce monde, le devenir de ces enfants. Les mères qui utilisent les soins alternatifs du couple coréen sont prêtes à tout pour trouver des solutions pour leurs enfants. Et devant ces apparences, la charge morale qui pèse sur elle est trop lourde à porter. Et elles se confient ou pas à d'autres mères qui ont la même charge. Mais finalement, c'est assez tabou, même entre elle. Elles doivent à tout prix faire bonne figure. La culpabilité de ne pas bien faire les choses ne sont pas loin. L'auteure s'attache quand même à ne pas faire un plaidoyer tout le long du roman sur l'éducation de ces enfants atypiques mais s'en sert pour faire comprendre beaucoup de choses, y compris sa propre intrigue. J'ai appris beaucoup de choses à ce sujet et je pense que l'auteure a dû beaucoup se renseigner sur le sujet pour expliquer cette charge morale, beaucoup plus importante qu'on pourrait le croire de prime abord.
Mais tour à tour, quelques personnages prennent la parole, que ce soit à travers d'un chapitre consacré par l'auteure ou par la parole donnée à la barre de l'un des personnages de l'histoire. le procureur et l'avocate de la défense jouent un rôle primordial dans la résolution de cette histoire. Petit à petit, au fur et à mesure des révélations, les personnages qui ne sont pas forcément passés à la barre deviennent blêmes. Et le lecteur commence alors à s'intéresser à eux en se disant que finalement, ils ne sont pas si blancs que ça.
Que s'est-il passé ce fameux soir d'août ?
En bref, c'est un véritable coup de coeur. L'auteure m'a balladée tout au long du roman. J'ai soupçonné tout le monde et la fin m'a surprise. Mais il n'y a pas que la fin : tout au long du livre, on découvre une intrigue bien plus complexe que les apparences tentent de nous montrer. J'ai été captivée par cette lecture jusqu'au bout. Je vous conseille fortement cette lecture.
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