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Critique de Arakasi


La première partie de la quête de Roland, le dernier pistolero de l'Ancien Monde, est terminée, mais rejoindre l'homme en noir n'a apporté que peu de réponses à ses questions. A l'issu du volume précédent, trois cartes ont été tirées par le mage noir, celles du Prisonnier, de la Dame d'ombre et de la Mort. A chacune de ces cartes correspond une ouverture vers un autre monde : un monde étrange et effrayant où des monstres de métal volent dans le ciel et où des voitures sans chevaux roulent dans les rues, un monde qui, s'il ne cesse de stupéfier Roland, nous est en revanche extrêmement familier – parbleu, c'est le nôtre ! Projeté sans préavis à différentes périodes du New York de la seconde moitié du XXe siècle, Roland va rentrer en contact avec trois personnes indispensables à la réussite de sa quête, même s'il serait bien en peine de deviner pourquoi : Eddy Dean, un jeune junkie coincé dans une méchante affaire de trafic d'héroïne, Odetta Holmes, une milliardaire atteinte d'un dangereux dédoublement de la personnalité, et Jack Mort, un curieux monsieur aux apparences inoffensives mais dans les passe-temps feraient dresser les cheveux sur la tête d'un sérial killer. Trois cartes. Trois personnes. Trois chemins pour atteindre la Tour Sombre, si le Ka et la destinée le permettent…

Deuxième tome de la saga de « La Tour Sombre », « Les Trois Cartes » fait prendre à l'intrigue un tour inattendu, mais nullement déplaisant. Alors que le premier volume avait surtout pour objectif de présenter l'univers des romans et d'harponner le lecteur, celui-ci se révèle beaucoup plus actif, quoique conservant un aspect introductif. Les excursions du pistolero dans notre monde apportent notamment au récit un élément qui lui manquait jusque-là : l'humour ! Certes, le ton reste sombre et parfois assez malsain, mais il faut admettre qu'il y a un côté extrêmement réjouissant à voir Roland tentait, avec le plus grand sérieux et la plus totale inefficacité, de comprendre les règles d'un univers qui lui est complétement étranger et où il se révèle aussi déplacé qu'un bison en haut de l'Empire State Building. Faut bien avouer que je ne saisis toujours pas très bien la finalité de tout cela – ouais, la Tour Sombre, on a compris, mais c'est quoi, cette fichue Tour Sombre, hein ? – mais l'ensemble est tellement attractif et prenant que je n'ai qu'une hâte : continuer l'aventure dès que possible !
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