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Critique de Wazlib
Quel joli plaisir que cette lecture du court et délicieux "L'année du loup-garou"!
Texte au parcours éditorial surprenant en France, Albin Michel nous fait le plaisir de nous le rendre comme il devait être: illustré!
"L'année du loup-garou" est composé de 12 vignettes, chacune racontant la tragique nuit de pleine lune où Tarker Mills subit les assauts d'un lycanthrope. Très classique de découpage, se moquant de la plausibilité des cycles lunaires pour les faire coïncider avec de grands marqueurs temporels de la société américaine, ce bouquin vous porte donc chaque mois auprès de la victime malchanceuse qui s'apprête à se faire dévorer. King nous livre également quelques éléments de scénario, brefs et suffisants.
Et donc, Berni Wrightson illustre chaque mois d'un dessin pleine page extrêmement bien réussi et travaillant pour beaucoup à l'ambiance délectable du livre.
On est face à un grand classicisme, et rien entre ces pages n'est présent pour secouer le lecteur. J'ai plus abordé cette lecture comme un petit plaisir personnel, excellement bien écrit et à l'ambiance connue mais parfaitement maîtrisée.
On lit ces scénettes car on aime le fantastique, on aime l'horreur, on aime les personnages de King qui en deux lignes développent plus de profondeur que la plupart des personnages de roman moderne.
Et oui, c'est simple. Mais frugalité n'est pas pauvreté, loin de là et je peux vous assurer que j'ai passé un moment formidable dans le blizzard de ces pages, où il ne fait pas bon d'avoir les crocs.
Texte au parcours éditorial surprenant en France, Albin Michel nous fait le plaisir de nous le rendre comme il devait être: illustré!
"L'année du loup-garou" est composé de 12 vignettes, chacune racontant la tragique nuit de pleine lune où Tarker Mills subit les assauts d'un lycanthrope. Très classique de découpage, se moquant de la plausibilité des cycles lunaires pour les faire coïncider avec de grands marqueurs temporels de la société américaine, ce bouquin vous porte donc chaque mois auprès de la victime malchanceuse qui s'apprête à se faire dévorer. King nous livre également quelques éléments de scénario, brefs et suffisants.
Et donc, Berni Wrightson illustre chaque mois d'un dessin pleine page extrêmement bien réussi et travaillant pour beaucoup à l'ambiance délectable du livre.
On est face à un grand classicisme, et rien entre ces pages n'est présent pour secouer le lecteur. J'ai plus abordé cette lecture comme un petit plaisir personnel, excellement bien écrit et à l'ambiance connue mais parfaitement maîtrisée.
On lit ces scénettes car on aime le fantastique, on aime l'horreur, on aime les personnages de King qui en deux lignes développent plus de profondeur que la plupart des personnages de roman moderne.
Et oui, c'est simple. Mais frugalité n'est pas pauvreté, loin de là et je peux vous assurer que j'ai passé un moment formidable dans le blizzard de ces pages, où il ne fait pas bon d'avoir les crocs.
