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Critique de Ceraeden


Gros coup de coeur pour cette découverte. de Ça, je ne connaissais que les grandes lignes : un monstre déguisé en clown tue des enfants, et certains décident de l'affronter.
Le premier chapitre ouvre la voie, avec une superbe description des peurs de l'enfance, des "jeux" mis en place pour l'affronter.
Puis la suite nous amène à découvrir plusieurs personnages, les sept du club des ratés, évidemment, mais aussi d'autres personnages qui auront tous un rôle plus ou moins important dans la suite. Mais surtout, quels personnages! On rejoint parfois le point de vue de psychopathes. Surtout, les personnages principaux, du club des ratés, sont tous intéressants à leur façon (bémol pour Stan, mais certainement dû au fait des événements). Chacun représente une minorité ou une "tare", ils sont des rejetés, des personnes avec parfois de gros problèmes, mais chacun possède aussi une force, ajoute une plus-value au groupe (énorme coup de coeur pour Ben Hanscom).
Il s'agit de l'une des forces de l'ouvrage, de rester passionnant, captivant même, en changeant autant de point de vue, mais aussi, surtout, d'époque. Car le récit se divise principalement en deux temps, la partie "jeune" en 1958 et celle "adulte" en 1985. Quelques intermèdes, qui sont le journal tenu par un Raté, Mike, permettent d'avoir une vue sur les événements du passé et des années entre les deux périodes principales.
Les événements décrits, parfois horribles, le sont sans concession. King utilise un langage cru, parfois direct, qui impacte fortement le récit. Certaines scènes sont stupéfiantes d'immersion, la palme à .
Si on devait trouver un léger défaut à l'ensemble, ce serait dans sa séparation en deux tomes d'abord. L'original ne l'est pas, merci l'édition française une fois de plus.
L'autre petit défaut se trouve dans les réactions des enfants. Si King cible parfaitement le temps de l'enfance, de l'insouciance, des jeux imaginaires, des joies et plaisirs simples mais aussi de la perte de l'innocence, des illusions avec le passage à l'âge adulte, les enfants ont parfois des remarques, réactions d'un autre âge. Peut-être est-ce une manière d'insister sur l'imbrication passé / présent qu'on retrouve dans l'ensemble du récit ( jusqu'à sa forme), mais c'est par moments exagéré.
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