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Critique de Ogusta


Cadeau de Noël de Nicole B. en 2017. Lu au cours de l'année 2018.
Je ne pensais pas que ce récit me resterait en mémoire, mais le week-end dernier en farfouillant ma bibliothèque, je suis tombée sur lui et une foule d'images et de moments sont remontés à la surface. Comme quoi il mérite son succès !
L'histoire ? Taylor, une jeune femme au caractère bien campé, quitte sa région natale et sa mère. Là-bas, rien lui paraît possible, tout est étriquée, des mentalités à la population, du destin des filles enceintes à 16 ans à l'avenir possible. Un refuge qui devient un piège, la ruralité dans ces aspects les plus rustres, la pensée unique brandie en guise d'identité... Tout ça m'a surement raménée à mon histoire. Ici, la mère de Taylor se laisse aller depuis toujours dans des histoire d'amour ou de fesses qui ne valent pas la peine... Bref, une dérive sociale et intellectuelle profonde.
Alors Taylor part. Nous sommes dans un roman, son départ est empli de rencontres, de découvertes et les catastrophes se transforment en opportunités. En passant dans une station service, tard dans la nuit, elle rencontre un couple d'indiens, la femme lui confie alors une petite fille en lui demandant de la sauver. Elle part avec l'enfant. Ce n'est pas une petite fille classique, elle a subi de mauvais traitements et reste muette. Un passage assez difficile à lire d'ailleurs. Le plus noir du roman indiscutablement.
En Arizona, près des frontières où échouent de nombreux exilés comme elles, la femme et l'enfant vont se reconstruire et recommencer à envisager un avenir. L'enfant se met à prononcer les noms des légumes. Tout change peu à peu.
J'ignore pour quelle raison, mais les souvenirs de ce livre sont colorés. Dans l'arbre aux haricots, il y a une foule de couleurs et de l'espoir.
Une belle histoire bien tressée et bien écrite ça fait parfois un bien fou.
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