AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Myriam3


Le titre, simple et magnifique, la couverture représentant cette silhouette anodine d'un homme tenant un parapluie fermé, et le recueil en lui-même, sobre, de papier blanc cassé épais, tout amène vers cette mélancolie profonde et lumineuse qui caractérise les poèmes de Galway Kinnell.
Prix Pulitzer de poésie, le poète américain décédé en 2014 s'inspire de détails de sa vie, une fleur, une rue, son lit, une bouillie d'avoine au petit-déjeuner, pour cheminer vers des pensées et des rêves existentiels qu'il écrit avec une grande délicatesse. Plus d'une fois j'ai été émerveillée et émue aussi de la tournure que prenait une situation banale, des idées qu'elle amenait et du chemin que nous faisait prendre l'auteur avec habileté.
Les derniers poèmes commencent tous par "Quand on a longtemps vécu seul": ils m'ont profondément touchés.
Galway Kinnell, que je découvre grâce à Masse Critique, est sans aucun doute une belle âme.
Merci infiniment pour cette découverte à Babelio et La Nouvelle Escampette qui est une maison d'édition née par le plus heureux des hasards vers chez moi.
Commenter  J’apprécie          231



Ont apprécié cette critique (22)voir plus




{* *}