Après une nouvelle lecture, il faut tout de même reconnaître que l'expérience acquise fait que le scénario surprend moins, c'est évident. En revanche, et c'est là le plus important, c'est le dessin qui prend davantage de sens avec le recul : comment ne pas reconnaître toute l'étendue du talent de
Charlie Adlard ? Il complète parfaitement le récit retors de
Robert Kirkman par ces grands instants figés sur des pleines planches très suggestives. Une ombre dans la nuit, Rick tout glabre, Michonne en robe de soirée : il faut avouer que, malgré la différence de style avec Tony Moore qui avait assuré les six premiers numéros américains (le tome 1 en France donc), l'apport graphique de
Charlie Adlard n'est plus à démentir, et cela se ressent de plus en plus, notamment dans ce douzième volume de la publication française. Je dirais également que la construction et l'enchaînement des cases se perfectionne avec notamment une double page sans dialogue consacrée uniquement à Michonne et son sabre que je placerais facilement dans les meilleures scènes de la saga jusqu'à maintenant !
Encore un tome à faire mûrir par la vue comme par l'esprit !
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