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Critique de Meps


La fin du tome 12 était assez explicite: on avait pu espérer une accalmie pour le groupe des héros... mais même quand tout va bien, il vaut mieux ne pas se relâcher dans un monde qui reste envahi à 95 % de cadavres ambulants ayant pour objectif principal de vous dévorer ou de vous faire entrer dans le club pas du tout restreint des trépassés actifs.

La multiplication des nouveaux personnages induite par la rencontre avec la nouvelle communauté amène à un tome plus découpé, avec le développement de plusieurs relations en parallèle. Si l'arc narratif du "héros principal" Rick suit son cours normal vers un rapport compliqué à une folie plus ou moins maîtrisée, et si la nouvelle petite famille Glenn-Maggie-Sofia continue sa petite évolution vers un schéma normal (si tant est que quelque chose puisse être normal dans un tel univers), on sent la volonté de faire interagir les plus anciens, notamment Michonne, Andrea et dans une moindre mesure Abraham, avec des nouveaux venus. On attendra avant de parier sur ceux qui prendront plus d'importance, vu la propension des auteurs à faire mourir ceux auxquels on s'attache le plus.

Les auteurs parviennent encore à renouveler l'intrigue, malgré une tendance à une certaine répétition entre déplacements, découverte d'un lieu où s'installer, conflits qui aboutissent à l'échec de l'installation et fuite, déplacements... et ainsi de suite. Chaque nouvelle installation a sa part d'originalité (ici le fait qu'il s'agisse d'une communauté déjà établie et cherchant à retrouver une forme de normalité dans les rapports sociaux) et il est donc intéressant d'observer l'adaptation des personnages aux nouvelles conditions. On attend de voir comment la suite pourra nous étonner, j'attends un peu qu'on nous apporte peut-être plus de précisions sur la genèse de l'épidémie et/ou sur les solutions pour l'endiguer de manière plus définitive.
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