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Critique de florencem


Un tome dix-huit sympathique, et cela en grande partie grâce à Tsunade que l'on apprend à bien connaître en peu de temps. Et pour une fois, un personnage féminin est mis en avant pour ses compétences, même si, là encore, je trouve que les nombreux défauts de la ninja sont un peu trop mis en avant. Je peux "comprendre" le fanservice dans ce genre, mais dites moi si je me trompe, est-ce que le sexisme est une obligation ? Je ne pense pas que la cible, à savoir des adolescents mâles, se sente émasculer si l'un des personnages féminins d'un shonen est badass/puissant/classieux/charismatique. Après, dans Naruto, tout le monde est mis en dérision à un moment donné ou à un autre, et je trouve cela très bien, mais j'ai l'impression qu'on enfonce un peu plus le clou avec les femmes... Je ne me sens pas le moins du monde attaquée, c'est juste des petits détails par-ci, par-là, et je ne crois pas que lors de ma première lecture j'avais ressenti cela, mais c'est un constat et cela depuis le début.

Revenons à Tsunade. C'est assez rare de voir un personnage si bien dépeint en un tome. Généralement, il en faut plusieurs pour comprendre réellement un protagoniste, mais là, grâce aux flashbacks et aux rencontres avec ses deux anciens compagnons, Tsunade nous apparaît assez clairement. Femme aussi fragile que forte, elle a subi de nombreuses pertes étant jeune et cela l'a profondément marqué à plusieurs niveaux. On ressent très vite de la sympathie pour elle, et malgré certains petits détails, il est facile de voir combien elle tient aux gens de Konoha et qu'elle est du bon côté de la barrière. Son côté vindicatif, le fait qu'elle rembarre Naruto, qu'elle se moque... c'est une façade, une façon de se protéger. Je pense même que sa manie du jeu s'est exacerbée avec ce qui lui est arrivée. C'est une fuite en avant, parce qu'elle sait qu'elle s'attache trop, qu'elle est trop soucieuse des autres. Et je trouve que ce genre de personnage a toujours du potentiel, s'il n'est pas tourné vers le pathos et le "il faut la plaindre de tout son coeur". le dosage est toujours la part la plus importante.

A côté de cela, Naruto poursuit son entraînement. Ce que j'aime le plus, et je l'ai déjà mentionné dans ma chronique du tome dix-sept, c'est que l'adolescent réfléchit. Jiraya lui donne la matière, mais c'est notre héros qui s'adapte, pense à une stratégie adéquat, voit comment il pourrait s'améliorer. Et il est aussi très persévérant. On voit que son objectif de devenir Hokage n'est pas du pipeau, ni une lubie de gamin. Il a déjà la mentalité pour cela, et l'ambition sans écraser les autres au passage. Il fait cela pour lui, pour prouver aux autres qu'il n'est pas un moins que rien, mais à le voir évoluer, c'est aussi pour ceux qu'il croise et à qui il tient. Et en plus de le voir devenir de plus en plus fort, c'est cette mentalité qui se développe qui est super à voir.
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