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Critique de iris29


La maison d'édition compare ce livre à un roman de Dickens et à la série Peaky Blinders, je comprends pourquoi, c'est tout à fait ça.
Dickens, parce qu'on y parle beaucoup de pauvreté, d'extrême pauvreté, qui peut être âpre, rugueuse et violente.
J'ai lu la page 28 sans rien comprendre de ce qui était en train de se passer. Pauvre innocente ! Et quand j'ai réalisé quelques pages plus loin... Whaou ! La claque. C'est horrible, indicible... .
On pense aux Peaky Blinders , pour les images qu'on a en tête une fois terminé le visionnage : une roulotte, des origines gitanes, les nuits, les pubs enfumés, la violence, les yeux bleus de Jem qui font penserà ceux de l'acteur principal, la boxe..

Pour écrire cette histoire, l'auteur s'est inspitré de la vie de son arrière-grand-mère, Annie. Une petite gitane, "adoptée" par un colosse au coeur d'enfant, un boxeur qui va ouvrir un pub. Pas de pitié pour les enfants, les pauvres bossaient aussi dur, voir plus, que des adultes. Mais "pauvreté" rime parfois, avec le mot " générosité. Et cette générosité, irradie du roman et vient pénétrer votre âme.. .
Annie apprendra à se battre, elle apprendra à lire, elle apprendra la vie. Entre bar enfumé, pochetrons, alcool, pollution dûe aux usines appelées "clouteries " (parce qu'elles fabriquaient, des clous, ), fêtes foraines, combats illégaux, paris, les bleus, le sang, l'argent, et la découverte de la lecture, Annie se livre et cette gamine est formidable, touchante , merveilleuse, courageuse.
Même pas peur !
C'est un roman social, un roman d'aventures, un roman noir, un roman historique et surtout : une sacrée bonne histoire !
Je n'y connais rien en boxe, je n'aime même pas ça, et pourtant j'ai adoré "Poids plume"( comme le premier roman de cet auteur : Manuel de survie à l'usage des jeunes filles).
A la fin du roman, Mick Kitson prévient que sa grand-mère n'hésitait pas à en rajouter quand elle racontait sa vie, que certains faits n'étaient même pas enjolivés mais tout bonnement inventés. Poids Plume est comme ça, il oscille entre réalisme social et roman d'aventure et j'y ai rencontré des gens formidables...

Il était une fois Annie... Une sacrée "fenotte" !
Et si c'était vrai ?
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