Nouvel horaire pour l'émission "Le coup de coeur des libraires" sur les Ondes de Sud Radio. Valérie Expert et Gérard Collard vous donne rendez-vous chaque dimanche à 13h30 pour vous faire découvrir leurs passions du moment !
Retrouvez leurs dernières sélections de livres ici !
Paris se lève de Armand Delpierre aux éditions Plon
https://www.lagriffenoire.com/paris-se-leve.html
Code 93 de Olivier Norek aux éditions Pocket
https://www.lagriffenoire.com/?fond=produit&id_produit=21264&id_rubrique=25
Jean-Jacques Debout : La couleur des fantômes de Jean-Jacques Debout aux éditions Talent
https://www.lagriffenoire.com/jean-jacques-debout-la-couleur-des-fantomes.html
La lettre de Patrick Sabatier aux éditions du Rocher
https://www.lagriffenoire.com/la-lettre.html
La Dynastie des Forsyte - Version intégrale de John Galsworthy aux éditions Archipel
https://www.lagriffenoire.com/1063374-divers-litterature-la-dynastie-des-forsyte.html
L'Histoire des Forsyte - Comédie moderne de John Galsworthy, Sylvère Monod aux éditions de l'Archipel
https://www.lagriffenoire.com/l-histoire-des-forsyte-t.1-comedie-moderne.html
L'Histoire des Forsyte - le chant du cygne de John Galsworthy, Sylvère Monod aux éditions de l'Archipel
https://www.lagriffenoire.com/l-histoire-des-forsyte-tome-2-le-chant-du-cygne.html
L'Histoire des Forsyte - Fleur du désert de John Galsworthy, Sylvère Monod aux éditions de l'Archipel
https://www.lagriffenoire.com/l-histoire-des-forsyte-tome-3-fleur-du-desert.html
Sans un bruit de Paul Cleave et Fabrice Pointeau aux éditions Sonatine
https://www.lagriffenoire.com/sans-un-bruit.html
La Fièvre Masaccio de Sophie Chauveau aux éditions Télémaque
https://www.lagriffenoire.com/la-fievre-masaccio.html
La passion Lippi de Sophie Chauveau aux éditions Folio
https://www.lagriffenoire.com/la-passion-lippi.html
La Fille de l'ogre de Catherine Bardon aux éditions Les Escales
https://www.lagriffenoire.com/la-fille-de-l-ogre.html
La Madeleine Proust, une vie: Quand j'étais p'tite (1925-1939) (1) de Lola Sémonin aux éditions Pygmalion
https://www.lagriffenoire.com/la-madeleine-proust-une-vie-vol01-quand-j-etais-p-tite-1925-1939.html
La Madeleine Proust, une vie, Tome 2 : 1939-1940 - Ma drôle de guerre de Lola Sémonin aux éditions Pygmalion
https://www.lagriffenoire.com/36672-divers-litterature-la-madeleine-proust--une-vie-1939-1940---vol02---ma-drole-de-guerre-1939-1940.html
La Madeleine Proust, une vie. Sous la botte 1940-1941 de Lola Semonin aux éditions Presses de la Cité
https://www.lagriffenoire.com/1090153-romans-la-madeleine-proust--une-vie---sous-la-botte---1940--1941.html
La Madeleine Proust, une vie. Libération 1942-1945 de Lola Sémonin
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Et j’ai appris quelle merveille il y avait dans les mots. Que ces petits traits et ces petites marques sur une page pouvaient me faire pleurer, me mettre en colère ou me donner envie d’attraper Jem Mason pour l’embrasser et faire courir mes mains sur ses muscles durs. De simples marques sur une page sont capables de faire ça et des marques sur une page peuvent aussi vous faire sentir que votre esprit tout entier s’ouvre et explose en lumières célestes. M. Wordsworth disait qu’on naissait et qu’on était faits par Dieu, traînant des nuages de gloire, qu’on était au paradis à notre naissance mais qu’ensuite tout disparaissait. Dans ce poème, c’était un jeune homme plein de regrets et de tristesse. Comme tous les poètes dont j’ai lu les œuvres, alors je me demandais si on pouvait écrire un poème sans le rendre triste et beau comme eux le faisaient. Les poèmes, c’est de la tristesse et de la douceur dans les mêmes mots : c’est deux choses en une seule comme les fleurs et les épines.
Les brochets ont des dents aiguisées comme des rasoirs et alignées sur plusieurs rangées qui peuvent couper même des lignes de pêche épaisses. Leurs dents sont enduites d'un anticoagulant qui fait beaucoup saigner les blessures et les empêchent de coaguler. Ça les aide à chasser parce qu'ils peuvent mordre et blesser un poisson puis le regarder se vider de son sang avant de le manger. Peppa avait raison. Ce sont des enfoirés.
Les poèmes, c’est de la tristesse et de la douceur dans les mêmes mots : c’est deux choses en une seule comme les fleurs et les épines.
En fait l'ensemble de la nature est la Déesse Mère elle-même et c'est elle qui crée et qui soigne toute forme de vie.
Et je croyais que ça marcherait parce que quand on croit que quelque chose va se produire alors ça se produit donc il faut faire attention à ce qu'on croit qu'il va se produire.
Le sourire de Madame laissa voir de belles dents blanches et elle tapota la main de Jeannie.
_ Une grosse dondon, celle-là, hein ?
Enhardie par le sourire malicieux de la vieille dame, Jeannie dit :
_ C'est bien vrai, Madame, une horrible grosse mégère malpolie. Les méchancetés qu'elle m'a dites, Madame...
_ Eh bien, tu as bien fait de lui clouer le bec, gazille. Je parie que t'es rapide avec tes poings. T'as une belle allonge.
J'y connaissais rien en argent, en piéces, en liquide et en investissements, mais je savais que, quand on était au fond du trou, fallait arrêter de creuser.
Certains s'arrêtaient devant le spectacle étrange de ce jeune homme musclé qui soulevait la petite fille aux cheveux noirs en criant :
_ ... elle est à vendre pour faire le ménage et la cuisine, elle sait s'occuper des chevaux, elle sait prendre soin des enfants et faire du pain, elle peut aller chercher et porter toutes sortes de choses, elle est maigre maiis forte et elle a du bon vieux sang du Staffordshire dans les veines...
Elle parle peu, ne pleure pas et ne se plaint jamais, bien qu'elle n'ait plus de père et que sa famille soit dans le plus grand dénuement alors qu'un bébé est attendu pour cet hiver...
Peppa court plus vite que n'importe qui au monde je pense. Elle a des jambes très longues et quand elle court on dirait le vent.
Mais dès qu'on avait eu allumé le feu je m'étais sentie mieux. Rien que le fait d'être assis devant et de regarder et de sentir sa chaleur vous calme et vous avez l'impression d'être à votre place là où vous êtes. Et assise près du feu ce premier soir j'avais eu l'impression qu'on avait fait ce qu'il fallait, que tuer Robert avait été une bonne chose et que tout allait bien se passer pour nous. Et c'était le feu qui m'avait donné ce sentiment. C'est pour ça qu'on ne peut pas négliger son feu comme je l'avais fait ce matin.