...maar kanker, lul ! KA.N.K.E.R. Als in doodziek, kaal, tiet eraf, bang om de pijp uit te gaan. Hoe denk je verdomme dat het bij ons thuis is, klootzak !? "
...mais cancer, couillon ! C.A.N.C.E.R. Comme dans malade à en crever, chauve, nichon coupé, la peur de casser sa pipe. Comment crois-tu, merde, que c'est chez nous à la maison, connard !?
(J'ai traduit textuellement...)
Luna, il y a souvent une centaine de mauvaises raisons pour ne pas réaliser un désir fou, mais moi, je te dis que s'il n'y a qu'une seule raison de faire quelque chose, cette seule raison suffit ! Ce serait dommage de t'en priver.Car chaque nouvelle expérience est source d'apprentissage.
_C'est pourtant comme ça, non? L'année dernière, on nous a annoncé qu'on ne savait pas comment les choses allaient évoluer, nous nous sentions impuissants. Maintenant, au moins, nous avons une certitude.
histoire autobiographique qui aborde l'amour dans ce qu'il a de plus terrible : la maladie (le cancer de sa femme)
l'auteur ne tombe jamais dans le " terrible" au contraire il a beaucoup d'humour, il nous emmène dans son histoire avec son 'émotion et sa sensibilité, un délice !!
Je propose ça dans une tentative désespérée pour me repositionner vis-à-vis de Gerda. Pour qu'elle oublie "l'homme qui ne pleure pas alors que sa femme va peut-être mourir" et qu'elle me voit comme " le conjoint aimant et capable de pensée constructive"
Elle semble plus calme. Parler de choses pratiques, ça aide à dompter ses émotions.
Tu veux que je le rapelle pour décaler un peu?
Au 872 chaussée d'Amstelveen, deux petits tas de malheur s'accrochent déséspérément l'un à l'autre.
C'est quoi cette obsessions que, vous les hommes, vous avez pour les seins ?
(...)
Serieusement, ce ne sont que des lolos !
(coup de foudre à Notting Hill)
Ça commence à faire beaucoup, me dis-je en franchissant la porte à tambour de l'hôpital Saint-Luc pour la troisième fois en quelques jours. Cette fois, nous devons nous rendre au premier étage, local 105, est-il écrit sur la carte de rendez-vous de Carmen. Le couloir est plein à craquer. Au moment où nous tentons de nous faire une petite place, un vieil homme - manifestement coiffé d'une perruque - brandit sa canne vers une porte.- Vous devez d'abord vous inscrire.Nous hochons la tête et nous entrons gauchement dans le local 105. Dr Scheltema, interniste, dit une plaque à côté de la porte. La vraie salle d'attente, c'est ici - le couloir absorbe le trop-plein de patients, je comprends, maintenant. À notre entrée, l'âge moyen des patients baisse de quelques dizaines d'années. Nous voici observés des pieds à la tête, d'un œil presque compatissant. A l'hôpital aussi, il y a une hiérarchie. Manifestement, nous sommes les petits nouveaux, les touristes de la salle d'attente, notre place n'est pas là. Dans le sein de Carmen, le cancer a un avis très différent sur la question.