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Critique de Kenehan


Second roman centré sur la plus célèbre des aventurières de pixels, "Le culte des anciens" délaisse l'Egypte du précédent opus pour les jungles de l'Amazonie. Alors que le premier tome tentait de faire le pont entre le quatrième ("La révélation finale") et le cinquième ("L'ange des ténèbres") jeu de la franchise, ce nouveau roman s'inscrit dans la suite de ce dernier. A l'origine, "L'ange des ténèbres" devait être le point de départ d'une trilogie et, a priori, d'un investissement sur le plan littéraire pour étoffer encore un peu plus cette période de la vie de Lara Croft. C'était sans compter la mauvaise réception de ce jeu vidéo qui a poussé les détenteurs des droits à entièrement rebooter la franchise.

"Le culte des anciens" est un roman moyen dans le sens où il trahit quelque peu les caractéristiques de la jeune pilleuse de tombe. Encore une fois, elle se retrouve en duo avec un homme, comme si elle était dans l'impossibilité de porter à elle seule un récit au format roman. de plus, l'aspect quête archéologique survole un peu trop tout le côté exploration de civilisations anciennes.

"Le culte des anciens" s'intéresse au culte des Méne qui remonterait à l'aube de l'humanité. Les membres actuels recherchent un ensemble d'artefacts perdus pour servir leurs dieux ancestraux et reconquérir le monde. Tout cela est difficilement reliable à des connaissances concrètes et donc difficile de faire la part des choses entre le réel et la fiction. Un point qui ne posait jusqu'à présent que peu de problèmes dans les aventures de Lara Croft. Néanmoins, j'ai pu faire un lien avec Lovecraft et son panthéon puisque l'auteur organise une rencontre entre Lara et le dieu abyssal Uhluhtc, autrement dit une quasi-écriture spéculaire de Cthulhu.

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