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Critique de Mangeur_de_livre


« Romain Gary et le petit lézard blanc » se positionne quelques instants avant le suicide de l'écrivain et aborde dans un kaléidoscope d'images et de dialogues successifs un certain nombre de pans de sa vie et de son parcours. de sa relation avec sa mère, marquée par un amour inconditionnel qui détruit autant qu'il construit à son mariage avec Jean Seberg, avant leur divorce et le suicide de l'actrice en passant par son rôle dans les Force Françaises Libres pendant la seconde guerre mondiale, c'est le parcours tourmenté de Romain Gary qui défile sous nos yeux.


Ainsi, même s'il a été de succès en succès dans sa vie, aussi bien militaire que par la suite diplomatique et littéraire (ses deux prix Goncourt notamment), il reste marqué au plus profond de lui. Au fil des tableaux se dessinent toutes les failles de l'écrivain. Léo Koesten parvient très bien à les restituer en construisant la pièce autour d'un monologue de l'écrivain seul sur scène entrecoupé de répliques enregistrées de sa mère et de son ancienne femme (qui apparait en plus en photo au fond de la scène) qui représentent bien les spectres qui le hantent. Cette mère envahissante qu'il n'aura pas su combler et à qui il n'aura pas pu montrer de l résultat de ses sacrifices, et cette femme qu'il n'aura pas su protéger de ses démons intérieurs accompagnent Roman Gary dans une introspection qui le conduire au geste final.
Lien : https://mangeurdelivres.word..
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