AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Verdorie


Ce thriller fantastique (1e tome d'une tétralogie dont le dernier va paraître fin octobre 2015) débute 6000 mètres sous le niveau de la mer dans un complexe de recherche scientifique sous-marin, pari réussi d'une entreprise japonaise et d'un associé chinois.
Trois ans auparavant une équipe de chercheurs et tout le personnel technique y avaient trouvé la mort dans une catastrophe restée inexpliquée...
Aujourd'hui la société japonaise a été rachetée par les Chinois (considérés comme des vilains méchants) et une nouvelle équipe est envoyée dans les profondeurs marines. Kengo Kadokura en fait partie. C'est un jeune ingénieur plutôt amorphe qui sait néanmoins se dresser contre son supérieur hiérarchique quand il s'inquiète pour un collègue gravement blessé de façon énigmatique...

Premier incident d'une série de désagréments à priori anodins qui créent toutefois rapidement un climat de tensions qui vont crescendo dans cet environnement aménagé dans les abysses où la lumière artificielle tranche avec l'obscurité de l'océan et avec les pénombres sinistres des longs couloirs... dans lesquels ces sombres apparitions tremblotantes ne sont peut-être que des hallucinations ?

Ce manga (seinen) joue continuellement sur les contrastes : lumière et ténèbres, visions ou réalité, folie ou rationalité, une narration rythmée et en même temps saccadée... jusqu'à dans les dessins, parfois approximatifs, ou alors d'une grande netteté et réalistes, surtout dans l'expression des sentiments qu'on peut lire sur les visages.
La personnalité de Kengo aussi est paradoxale : ses prétendues réserve et placidité cachent finalement un caractère plus téméraire que supposé d'abord. J'avoue ne pas avoir trop accroché avec ce personnage au départ, je peux même dire qu'il m'agaçait mais j'ai revu mon jugement le concernant dans les dernières pages et c'est à l'unisson que nos cheveux se sont alors dressés sur nos têtes...

Je remercie Babelio et les éditions Komikku pour ce mystérieux voyage hadal dans lequel le suspense est manifeste et qui me pousse à poursuivre avec les tomes suivants.


(3,6/5)
Commenter  J’apprécie          384



Ont apprécié cette critique (31)voir plus




{* *}