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6000 tome 1 sur 4
EAN : 9782372870009
176 pages
Komikku éditions (15/01/2015)
3.57/5   30 notes
Résumé :
Quelque part en mer des Philippines, un immense complexe sous-marin appelé "Cofdeece' repose à 6000 mètres de profondeur. Fruit d'une collaboration tendue entre une entreprise japonaise et son partenaire chinois, cette infrastructure a été autrefois le théâtre d'un très grave accident qui a décimé tous ses occupants de l'époque. Trois ans après ce drame, Kengo Kadokura, un jeune ingénieur quelque peu apathique, est amené à descendre dans les abysses pour préparer la... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Ce thriller fantastique (1e tome d'une tétralogie dont le dernier va paraître fin octobre 2015) débute 6000 mètres sous le niveau de la mer dans un complexe de recherche scientifique sous-marin, pari réussi d'une entreprise japonaise et d'un associé chinois.
Trois ans auparavant une équipe de chercheurs et tout le personnel technique y avaient trouvé la mort dans une catastrophe restée inexpliquée...
Aujourd'hui la société japonaise a été rachetée par les Chinois (considérés comme des vilains méchants) et une nouvelle équipe est envoyée dans les profondeurs marines. Kengo Kadokura en fait partie. C'est un jeune ingénieur plutôt amorphe qui sait néanmoins se dresser contre son supérieur hiérarchique quand il s'inquiète pour un collègue gravement blessé de façon énigmatique...

Premier incident d'une série de désagréments à priori anodins qui créent toutefois rapidement un climat de tensions qui vont crescendo dans cet environnement aménagé dans les abysses où la lumière artificielle tranche avec l'obscurité de l'océan et avec les pénombres sinistres des longs couloirs... dans lesquels ces sombres apparitions tremblotantes ne sont peut-être que des hallucinations ?

Ce manga (seinen) joue continuellement sur les contrastes : lumière et ténèbres, visions ou réalité, folie ou rationalité, une narration rythmée et en même temps saccadée... jusqu'à dans les dessins, parfois approximatifs, ou alors d'une grande netteté et réalistes, surtout dans l'expression des sentiments qu'on peut lire sur les visages.
La personnalité de Kengo aussi est paradoxale : ses prétendues réserve et placidité cachent finalement un caractère plus téméraire que supposé d'abord. J'avoue ne pas avoir trop accroché avec ce personnage au départ, je peux même dire qu'il m'agaçait mais j'ai revu mon jugement le concernant dans les dernières pages et c'est à l'unisson que nos cheveux se sont alors dressés sur nos têtes...

Je remercie Babelio et les éditions Komikku pour ce mystérieux voyage hadal dans lequel le suspense est manifeste et qui me pousse à poursuivre avec les tomes suivants.


(3,6/5)
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Tiens ! Mon exemplaire de 6000 a été monté à l’envers !
La quatrième de couverture est à la place de la première et inversement…

Et à l’intérieur du bouquin c’est tout pareil, on dirait bien que la fin du tome est à gauche !

Hop un petit feuilletage rapide…

Ah ben oui, à deux pages de la fin je vois « Chapitre 1 : 6000 mètres » !

Ah d’accord, super, c’est un exemplaire tout foireux qu’ils m’ont envoyé ou quoi ?

Bon là je pousse un peu, avant celle-ci, j’avais lu beaucoup de BD « classiques » mais jamais de manga, mais je savais tout de même que ça se lisait en commençant « par la fin ».
Enfin non, pas par la fin, sinon tu comprends rien, tu commences par le début, mais il est à la fin ! Enfin je me comprends…
Si tu comprends rien au début de ton manga, c’est que tu t’es trompé, essaye par l’autre côté.
Si tu comprends toujours pas, laisse tomber, t’as encore bu un coup de trop alors va cuver.

Donc je savais par quelle page commencer. Alors j’ai commencé.

Hé hé… c’est que ça se laisse pas apprivoiser comme ça un manga, tu crois que puisque tu sais comment le prendre, tu vas pouvoir entrer dedans tranquillement et te laisser glisser, mais tu ne te doutes pas qu’une fois à l’intérieur il y a encore du travail.
Donc moi une fois à l’intérieur, il m’a fallu quelques allers-retours avant de me sentir vraiment à l’aise, sentir que mon bouquin acceptait mon intrusion et que j’allais pouvoir m’abandonner pleinement à ma lecture.

(Attention parenthèse : si tu n’as pas détecté la métaphore, à la fois filée et sexuelle, sur les dernières lignes, ta libido est probablement en berne. Si tu t’en fous, très bien, sinon réveille-toi, tu rates quelque chose !)

Je disais, donc moi une fois à l’intérieur, je me suis vite rendu compte que commencer par la fin ne résolvait pas tout le problème.
Tu prends une page, n’importe laquelle. Et bien si tu la lis comme moi, avec mes habitudes de lecteur occidental qui ne se pose pas de questions, tu comprends toujours pas ! Même si tu as bien tout lu tout le début de l’histoire avant !
Pasque dans ta page, les vignettes, il faut les prendre de droite à gauche ! En même temps c’est logique, suffisait d’y penser !
Moi j’y avais pas pensé…
Et puis après dans une même case, les bulles, pareil ? De droite à gauche ? Globalement oui mais en fait non, là c’est moins clair, un peu comme dans les BD occidentales, les bulles y a pas de règle. L’ordre pour les lire, c’est dans le bon ordre, tu te démerdes. En même temps ça on s’y fait même si y a pas de logique.

Une fois la méthode de lecture comprise, retour à la première page et c’est parti… on lit tout dans le bon ordre. Ah, c’est mieux quand même !

Ça se lit vite, très vite… trop vite ? Peut-être n’ai-je pas su prendre le temps de bien observer le dessin à la première lecture.

Je n’ai pas non plus été capable de vraiment m’imprégner des différents personnages : comme souvent dans la littérature asiatique (pas seulement asiatique d’ailleurs… islandaise aussi…) j’ai eu du mal à retenir leurs noms et à associer ceux-ci à un visage clairement reconnaissable parmi les autres.

Les fonctions des personnages m’ont aussi paru, pour certaines, quelque peu obscures. Ceci n’est pas nécessairement un handicap et pourrait être une volonté de l’auteur, qui fait découvrir au personnage principal un complexe sous-marin qui semble cacher de lourds secrets après le grave accident qui s’y est produit trois ans plus tôt.

Le dessin, en noir et blanc, est clair mais donne une impression de surcharge aux pages : beaucoup de gros plans de visages, dans des cases peut-être un peu trop petites… le format du livre aurait selon moi mérité quelques centimètres de plus. Mais là encore ceci est peut-être volontaire, pour rendre l’impression d’oppression qui règne dans le complexe sous-marin.

Je n’ai donc pas vraiment apprécié cet ouvrage, qui ne se suffit peut-être pas à lui-même : la lecture des quatre tomes permettrait probablement d’avoir un avis plus éclairé.
Une seconde lecture me permettra peut-être aussi de surmonter les obstacles qui m’ont gêné ici.
J’imagine qu’un amateur de mangas trouvera, plus que moi, son compte dans cet ouvrage.

Merci à Babelio et aux éditions Komikku de m'avoir permis d'entrer dans le monde des mangas.
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Une chose est sure, si vous souffrez de claustrophobie, vous ne devez absolument pas lire ce manga...

Être enfermé dans une petite station, à 6000 mètres de profondeurs dans les abysses, avec une pression extérieure phénoménale, n’est pas le rêve de tout un chacun….

Cependant ce thème a été maintes fois exploité et on pensera, notamment, à un certain film de James Cameron. Mais cette fois c’est en manga et l’ambiance suspense vire plus à l’horreur...


La couverture :

La couverture donne le ton glacial du manga. Un bleu froid dominant, quelques gouttes de sang, le hublot annonçant directement le huis-clos et le personnage à travers avec on ne sait trop quoi derrière lui… la situation d’horreur par excellence !

Le petit effet de relief au touché sur les chiffres « 6000 » est très appréciable et accentue les sensations.

Cette couverture est donc très bien réalisée et un dessin type manga très abouti ! Elle en dit donc long sur l’histoire…


Le dessin, le style, la mise en scène :

Le dessin est plutôt réaliste et dynamique, très bien réalisé et proportionné, au style classique manga Seinen réaliste.

Les émotions des personnages sont parfaitement retranscrites (peur, stupéfaction, doute, résignation etc…) et les scènes horrifiques sont, si j’ose dire, les plus belles et abouties.
Ces scènes sont souvent estompées pour laisser un flou suggestif jusqu’à une vision plus ou moins nette au revers de la page. Une véritable maîtrise donc de l’art de mis en haleine et de suspense par l’auteur.

Les décors sont on ne peut plus angoissants et nous donnent vraiment l’impression d’être seul….

Les tons sont génialement exploités. En clair dès que le dessin s’assombrit, il est évident qu’une information ou un évènement horrifique arrive, ou bien ils permettent de rappeler l’ambiance oppressante ou l’environnement extérieur marin peu accueillant….

Les classiques trames manga paraissent inaperçues mais elles sont bel et bien présentes. Cela est donc bien représentatif de tout le talent de l’auteur.

Les mises en scène sont superbement effectuées, encore une fois dans un style manga plutôt dynamique, avec donc beaucoup d’alternance entre gros plan, vue en plongée, contre-plongée, focus sur des détails etc… par contre jamais rien d’exagéré.

Donc, coté dessins, je trouve le travail vraiment remarquable, presque irréprochable pour le style manga.


Le scénario, le découpage :

N. Koike maîtrise parfaitement le suspense...
Tout au long de l'histoire on ressent bien cette oppression fantomatique et cruelle, et lorsque une scène gore arrive, on se sent limite plus léger, voire apaisé malgré l'effroyable vision...

Et l'auteur commence vraiment bien l'immersion subaquatique de son héros, car avant même de monter dans l'ascenseur pour descendre dans les fonds marins les plus obscurs, celui-ci voit remonter l'un de ses collègues pour des soins d'urgence...
Tout est presque joué à ce moment là, et tout le monde se pose la question : qu'est-ce qu'il va bien pouvoir se passer ?

Les dialogues quand à eux, bien que très cohérents, ne nous amènent, si j'ose dire, à rien... Nous sommes totalement "perdus" comme les personnages de l'histoire dans cette station sous-marine...
On sait seulement que le pire risque d'arriver à tout moment...
Et il faudra attendre le tome 3 pour commencer à comprendre....
Je ne vous en dirai pas plus.

Le découpage alterne des cases classiques rectilignes et ordonnées pour les moments de calme, de lenteur, mais surtout pour accentuer les phases "psychologiques" des personnages, des cases fantaisistes pour insister sur le coté suspense, frayeur et actions, puis des pleines pages comme des révélations, des aboutissements...

Bref l'auteur joue admirablement sur le découpage pour instaurer l'ambiance et le mal-être, et ensuite en arriver au dénouement d'une montée en pression au recto d'une page.


Pour finir j'ai vraiment beaucoup apprécié ce manga d'horreur et je le recommande vivement pour cette période de fête de Halloween, si vous cherchez quelques frissons...

Lien : http://www.7bd.fr/2015/10/60..
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Ce n'est que dans l'ascenseur qui le descend à la station Cofdeece, située à 6000 mètres sous les mers que le jeune Kengo Kodukura s'avise que ce n'est pas forcément une bonne idée… Un revirement sain, sachant qu'un accident inexpliqué à coûter la vie aux trente-deux membres de la base trois ans plus tôt, mais un peu tardif car le nouveau patron de Kengo, Wen Chang Guo, est bien décidé à remettre au plus vite Cofdeece en état de fonctionnement.
Bientôt Kengo et les autres membres de l'équipe sino-japonaise dépêchée sur les lieux vont être les témoins de phénomènes plutôt étranges, voire carrément angoissants. Tandis que la psychose s'installe, un deuxième technicien est victime d'un accident mortel et l'info qui tombe de la surface n'est pas pour apaiser les esprits : jusqu'à complément d'infos, l'ascenseur de remontée est fermé… Kengo et ses comparses sont bloqués à 6000 mètres sous l'eau pour une durée indéterminée. L'horreur peut commencer.
Une thématique classique de film d'épouvante appliquée à un manga, cela peut faire un mélange détonnant ! Et effectivement, ce premier tome de « 6000 » est riche de promesses. Les oppositions politiques et culturelles entre Chinois et Japonais sont évoquées finement, les personnages typiquement manga ne sont pourtant pas caricaturés à l'extrême et les à-plats noirs et les rebondissements sont utilisés avec art et intelligence. Bref, frissons garantis !
Une mise en bouche qui incitera le lecteur à se jeter sur le tome suivant, tant pour le fond que pour la forme, Nokuto Koike ayant su instillé ce qu'il faut d'éléments et d'atmosphères angoissants et addictifs.
Un manga à lire la nuit, sous un éclairage tamisé, évidemment !
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L'idée de départ m'a paru très séduisante; une immense station sous-marine née de la collaboration des gouvernements chinois et japonais à 6000 mètres de profondeur. Cependant, l'aventure scientifique tourne mal puisque les premiers occupants sont tués. On dira que c'est un incendie pour la forme publique mais en réalité, il n'en n'est rien. Il s'est passé des choses inexplicables. Trois ans après, une mission est mise en place pour évaluer les conditions d'une reprise de l'activité. Cependant, là encore, cela tourne mal.

On est plongé dans l'horreur de ce milieu claustrophobique. Cela fait penser incontestablement au film "Abyss"de James Cameron sorti en 1989. le premier tome met les choses en place de manière assez lente et pas toujours judicieuse. Cela aurait pu être bien meilleur avec une autre mise en scène. Par exemple, les différents personnages sont peu intéressants. Il y a une certaine confusion narrative notamment dans le second tome.

La série se décline seulement en quatre tomes. C'est un huis-clos maritime dans le genre horrifique car les occupants vont être pris par de violentes hallucinations qui vont se révéler mortelles. A 6 kilomètres de la surface et dans le noir le plus profond, c'est un peu flippant d'autant que la tension va s'accélérer au fil des tomes. La fin sera malheureusement un peu bâclée.

A considérer comme un seinen sans grande prétention mais qui avait un formidable potentiel.
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critiques presse (3)
Bedeo
01 avril 2015
Rien d’innovant avec 6000 mais un sujet indéniablement maîtrisé !
Lire la critique sur le site : Bedeo
ActuaBD
28 janvier 2015
L’originalité du concept mis en place par Nobuto Koike consiste à créer une ambiance suffocante pour le lecteur : séjourner sur un complexe à 6000 mètres au fond de la mer. La trame se montre convaincante et le suspens va crescendo, malgré un récit un tantinet trop lent.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
09 janvier 2015
C'est un trhiller vraiment captivant. On est emporté par la narration très rythmée et extrèmement bien menée. Dès les premières pages on a envie d'en savoir un peu plus sur ce complexe sous marin hors norme, et surtout savoir ce qu'il s'y est déroulé 3 ans avant auparavant. Un mystère qui bien évidemment ne sera pas dévoilé de sitôt.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
C'est quand même une histoire surréaliste !
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Kengo : Je ne les vois pas… les poissons… J’ai envie de sushis.
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