AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de mh17


mh17
15 février 2022
Je voulais lire ce manga depuis longtemps. D'abord parce que j'avais beaucoup aimé l'univers graphique du dessinateur Kazuo Kamimura et son magnifique portrait de femme dans @Le club des divorcés, ensuite parce que cette série publiée en 1972-1973 a beaucoup influencé le scénario de Quentin Tarentino dans son film Kill Bill. Yuki, alias lady SnowBlood est une tueuse qui venge implacablement ceux qui ont assassiné son père, son frère et violé sa mère.
Elle est belle et froide, intelligente et sexy. Elle joue du sabre comme un samourai en le dissimulant dans une ombrelle. L'action se déroule dans le Japon de l'ère Meiji (1868-1912) période durant laquelle le Japon s'industrialise et s'occidentalise à marche forcée.
J'ai aimé sans adorer. le dessin est soigné, fin, clair et le découpage cinématographique très seventies donne du rythme. On apprend pas mal de choses sur l'ère Meiji, surtout sur la pègre, les trafics en tout genre. le scénario est confus au départ puis assez répétitif. Yuki se dénude un peu trop facilement à mon goût. Il faut dire que la série est parue initialement dans l'édition japonaise de Playboy. le personnage est troublant, moderne, féministe avec des préférences homosexuelles et sado masochistes. Pour le moment, Yuki alias Lady SnowBlood apparaît seulement comme l'instrument de la vengeance de sa mère. J'attendrais le second tome pour éprouver sa complexité psychologique.
Commenter  J’apprécie          2915



Ont apprécié cette critique (26)voir plus




{* *}