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Critique de LoupAlunettes
Nous connaissions déja le travail graphique de Claire Cantais, d'un réalisme fantaisie très coloré, qui permet avec peps et tendresse d'ajouter à un propos plutôt sérieux des filtres festifs, de décomplexer le dialogue autour de ces sujets choisis, en y présentant également de la fierté d'être.
Ce dernier point est important car les auteures ont une démarche qui nous semble très militante et riche d'expériences.
Après des albums autour de filles et de garçons de tous caractères et de diverses sensibilités, Claire Cantais souhaite mettre à l'honneur avec Sandra Kollender d'autres enfants exceptionnels qui méritaient sans doute qu'on les fasse la fête.
Quel est le message?
Tout va bien, on vous le dit et on vous le montre autour de postures d'enfants plutôt bien dans leurs baskets, à priori.
L'album est pour un large public, ceux qui n'entendent rien au handicap, ceux qui le côtoient et ceux enfin qui vivent avec au quotidien.
Imaginez ces jeunes derniers se retrouver héros d'un livre où les personnages leur ressemblent et où les couleurs leur donnent l'allure de clowns.
Plutôt rigolo!
Nous ouvrons le livre et effectivement, la fête est déclaré.
Chaque personnage y va de son pied de nez, de sa grimace, de son sourire à l'objectif invisible de l'illustratrice.
Clic clac, souriez, le petit oiseau va sortir!
Le sujet est intéressant et le biais léger très utile pour en parlant sans tomber dans le pathos.
Sandra Kollender, auteure et maman elle-même d'un enfant au handicap, imagine un dialogue entre les enfants handicapés et ceux qui ne le sont pas, les premiers leur faisant la démonstration et le show.
Complètement cap de vous épater!
On le comprendra, il y a des choses qu'ils ne peuvent plus faire, il y a des choses qu'ils peuvent faire et les autres non, il y a des choses qu'ils savent tous faire en définitive et nous rendent finalement pareils.
Il faudra de la patience, de l'ouverture, de la compréhension.
En effet, comme dit dans l'album, dès fois, ils peuvent dire ce que ce qu'ils pensent sans philtre et sans réserve, ça ne les rendent pas plus bizarre, c'est différent, c'est ainsi, il faut juste être averti.
Je suis aussi un rêveur ou un gourmand, nous confient-ils, je peux aussi avoir un amoureux.
Les auteures apportent une vraie fraîcheur à un thème qui peut nous sembler en manquer, tant le manque de repères pourra en indisposer certains.
Mais puisqu'on vous dit qu'"on n'est pas si différents", vous rassure la première de couverture.
Ce dernier point est important car les auteures ont une démarche qui nous semble très militante et riche d'expériences.
Après des albums autour de filles et de garçons de tous caractères et de diverses sensibilités, Claire Cantais souhaite mettre à l'honneur avec Sandra Kollender d'autres enfants exceptionnels qui méritaient sans doute qu'on les fasse la fête.
Quel est le message?
Tout va bien, on vous le dit et on vous le montre autour de postures d'enfants plutôt bien dans leurs baskets, à priori.
L'album est pour un large public, ceux qui n'entendent rien au handicap, ceux qui le côtoient et ceux enfin qui vivent avec au quotidien.
Imaginez ces jeunes derniers se retrouver héros d'un livre où les personnages leur ressemblent et où les couleurs leur donnent l'allure de clowns.
Plutôt rigolo!
Nous ouvrons le livre et effectivement, la fête est déclaré.
Chaque personnage y va de son pied de nez, de sa grimace, de son sourire à l'objectif invisible de l'illustratrice.
Clic clac, souriez, le petit oiseau va sortir!
Le sujet est intéressant et le biais léger très utile pour en parlant sans tomber dans le pathos.
Sandra Kollender, auteure et maman elle-même d'un enfant au handicap, imagine un dialogue entre les enfants handicapés et ceux qui ne le sont pas, les premiers leur faisant la démonstration et le show.
Complètement cap de vous épater!
On le comprendra, il y a des choses qu'ils ne peuvent plus faire, il y a des choses qu'ils peuvent faire et les autres non, il y a des choses qu'ils savent tous faire en définitive et nous rendent finalement pareils.
Il faudra de la patience, de l'ouverture, de la compréhension.
En effet, comme dit dans l'album, dès fois, ils peuvent dire ce que ce qu'ils pensent sans philtre et sans réserve, ça ne les rendent pas plus bizarre, c'est différent, c'est ainsi, il faut juste être averti.
Je suis aussi un rêveur ou un gourmand, nous confient-ils, je peux aussi avoir un amoureux.
Les auteures apportent une vraie fraîcheur à un thème qui peut nous sembler en manquer, tant le manque de repères pourra en indisposer certains.
Mais puisqu'on vous dit qu'"on n'est pas si différents", vous rassure la première de couverture.
