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Critique de LoupAlunettes
Un nouvel album sur la peur du noir et comment l'apprivoiser à noter.
Dans le noir, il ne se cache pas que des choses hostiles qui nous voient et veulent nous jouer de mauvais tours, jeunes gens.
L'histoire.
Arsène Lapin, comme le petit chaperon du conte, se laissera perdre jusque vers les bois, en flânant et poursuivant une abeille.
Et puis, malheureusement pour lui, la nuit tombera.
Trop tard: il est au mauvais endroit au mauvais moment, pensera t-il en tremblottant des pieds aux oreilles.
La suite de l'aventure nous démontrera deux choses: Que le noir n'est pas si terrible, voire même plein de charme à certains endroits qui s'y prètent et qu'il ne faudra pas toujours hésiter à faire preuve d'un peu d'audace pour l'affronter, même quand on est petit (attention, pas de risques inutiles).
Être courageux.
Le biais du livre ne fera pas passer l'idée en force, poussant le lapinou à surmonter ses fantasmes nocturnes pour jouer les gros costauds.
Arsène va trouver une petite lueur de soleil dans l'herbe dont il fera avec chance une boule et va pouvoir éclairer son chemin (l'image et la métaphore sont adorables). C'est en rencontrant des animaux plus inquièts que lui et en partageant sa boule de lumière pour n'en garder qu'une pauvre bille, qu'Arsène va se montrer un grand lapin courageux, sacrifiant sa grosse "lanterne" pour que d'autres n'aient pas peur.
Cela fera penser aux petits camarades plus apeurés que nous à l'école sur une situation qui nous effraie aussi et à cette peur qui s'effacera en voulant les soutenir.
Le renardeau du renard a peur du noir et n'arrive pas à dormir, la compagne du pigeon n'est pas rentré et ce dernier craint qu'elle se soit égarée.
Et la Taupe?
Sous la terre et myope comme elle est, elle ne refuserait pas un bout de lumière en plus.
C'est une idée qui va le réconforter, Arsène, cette tendre idée de faire le bien autour de lui (même si il n'y voit rien).
Va t-il pouvoir rentrer à la maison ce soir?
C'est à découvrir, jeunes lecteurs.
Le bois sombre de l'auteur-illustrateur Raphaël Kolly aura quelque chose de plus mystérieux qu'effrayant, injectant de la tendresse avec les bonnes intentions du lapin, les appels à réconfort des autres animaux et un soupçon de magie pour aider Arsène à voir bien au delà du noir.
Sa forêt ne se transformera pas, ne se mouvra pas d'ombres dansantes affreuses. C'est le bois avec sa dimension douce et nocturne qu'Arsène va découvrir, un peu comme un petit lecteur qui prendra confiance avec une veilleuse et qui finira par trouver du plaisir à se déambuler dans sa maison la nuit.
Dans le noir, il ne se cache pas que des choses hostiles qui nous voient et veulent nous jouer de mauvais tours, jeunes gens.
L'histoire.
Arsène Lapin, comme le petit chaperon du conte, se laissera perdre jusque vers les bois, en flânant et poursuivant une abeille.
Et puis, malheureusement pour lui, la nuit tombera.
Trop tard: il est au mauvais endroit au mauvais moment, pensera t-il en tremblottant des pieds aux oreilles.
La suite de l'aventure nous démontrera deux choses: Que le noir n'est pas si terrible, voire même plein de charme à certains endroits qui s'y prètent et qu'il ne faudra pas toujours hésiter à faire preuve d'un peu d'audace pour l'affronter, même quand on est petit (attention, pas de risques inutiles).
Être courageux.
Le biais du livre ne fera pas passer l'idée en force, poussant le lapinou à surmonter ses fantasmes nocturnes pour jouer les gros costauds.
Arsène va trouver une petite lueur de soleil dans l'herbe dont il fera avec chance une boule et va pouvoir éclairer son chemin (l'image et la métaphore sont adorables). C'est en rencontrant des animaux plus inquièts que lui et en partageant sa boule de lumière pour n'en garder qu'une pauvre bille, qu'Arsène va se montrer un grand lapin courageux, sacrifiant sa grosse "lanterne" pour que d'autres n'aient pas peur.
Cela fera penser aux petits camarades plus apeurés que nous à l'école sur une situation qui nous effraie aussi et à cette peur qui s'effacera en voulant les soutenir.
Le renardeau du renard a peur du noir et n'arrive pas à dormir, la compagne du pigeon n'est pas rentré et ce dernier craint qu'elle se soit égarée.
Et la Taupe?
Sous la terre et myope comme elle est, elle ne refuserait pas un bout de lumière en plus.
C'est une idée qui va le réconforter, Arsène, cette tendre idée de faire le bien autour de lui (même si il n'y voit rien).
Va t-il pouvoir rentrer à la maison ce soir?
C'est à découvrir, jeunes lecteurs.
Le bois sombre de l'auteur-illustrateur Raphaël Kolly aura quelque chose de plus mystérieux qu'effrayant, injectant de la tendresse avec les bonnes intentions du lapin, les appels à réconfort des autres animaux et un soupçon de magie pour aider Arsène à voir bien au delà du noir.
Sa forêt ne se transformera pas, ne se mouvra pas d'ombres dansantes affreuses. C'est le bois avec sa dimension douce et nocturne qu'Arsène va découvrir, un peu comme un petit lecteur qui prendra confiance avec une veilleuse et qui finira par trouver du plaisir à se déambuler dans sa maison la nuit.
