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Critique de Morphil


Il est rare que je prenne tant de temps pour un livre. Irais je jusqu'au bout ? La question est revenue plusieurs fois.
C'est un bon cru, soyons positif d'abord. Dean R. Koontz a ses côtés uniques : mélange réussi des genre, terreur, horreurs, SF et mysticisme et cette faculté exceptionnelle de faire monter la tension. Grosse dose d'adrénaline. Cette faculté aussi de faire une fin en points de suspension, incertaine : est-ce vraiment fini ou pas. Ça m'évoque parfois une nouvelle que j'ai écrite, "l'immuable" sauf que mon entité n'est pas malveillante (attention, je n'ai pas la prétention d'avoir le dixième du quart de son talent).
Tout commence dans un bain de sang. Serait-ce un polar classique ? Ben non, il y a plein de tiroirs sauf qu'ils sont tous imbriqués.
Alors, pourquoi ai-je eu tant de mal ? C'est juste que notre auteur véhicule, surtout au début, des idées, des concepts, des certitudes assez nauséabondes pour moi. C'est tout un discours sur l'insécurité croissante, gloire au forces de l'ordre et appel à s'équiper d'engins de mort, apologie de l'autodefense. Tout ça ne sent pas très bon, le côté "celui là est définitivement hors d'état de nuire", c'est assez beurk. Enfin pour moi.
À vous de juger, mon interprétation est faillible. Faites-vous votre opinion, c'est à lire.
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