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Il est rare que je prenne tant de temps pour un livre. Irais je jusqu'au bout ? La question est revenue plusieurs fois.
C'est un bon cru, soyons positif d'abord. Dean R. Koontz a ses côtés uniques : mélange réussi des genre, terreur, horreurs, SF et mysticisme et cette faculté exceptionnelle de faire monter la tension. Grosse dose d'adrénaline. Cette faculté aussi de faire une fin en points de suspension, incertaine : est-ce vraiment fini ou pas. Ça m'évoque parfois une nouvelle que j'ai écrite, "l'immuable" sauf que mon entité n'est pas malveillante (attention, je n'ai pas la prétention d'avoir le dixième du quart de son talent).
Tout commence dans un bain de sang. Serait-ce un polar classique ? Ben non, il y a plein de tiroirs sauf qu'ils sont tous imbriqués.
Alors, pourquoi ai-je eu tant de mal ? C'est juste que notre auteur véhicule, surtout au début, des idées, des concepts, des certitudes assez nauséabondes pour moi. C'est tout un discours sur l'insécurité croissante, gloire au forces de l'ordre et appel à s'équiper d'engins de mort, apologie de l'autodefense. Tout ça ne sent pas très bon, le côté "celui là est définitivement hors d'état de nuire", c'est assez beurk. Enfin pour moi.
À vous de juger, mon interprétation est faillible. Faites-vous votre opinion, c'est à lire.
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Un policier blessé dans une fusillade; un semi ermite témoin d'un événement extraordinaire, et ce, à une grande distance l'un de l'autre. Or, quelque chose les rattache, sans qu'ils s'en rendent compte.

Un thriller avec un zeste de science-fiction et quelques scènes d'horreur.

Même si l'histoire est assez mince, Koontz réussit à maintenir la tension et ses personnages viennent nous chercher.

Mon impression : J'ai beaucoup aimé, ce qui est souvent le cas avec les lectures que je lis rapidement.
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Initailement sortie sous le nom de Invasion en 1975 sous le pseudonyme de Aaron Wolfe, une réédition fut faite en 1994 sous le nom de Winter Moon sous son vrai nom, lune froide étant le titre en français, titre bizarre. C'est cette dernière version que j'ai lu, d'ailleurs, j'aimerai bien trouver la première afin de pouvoir comparer. le roman commence avec deux histoires différentes. Jack McGarvey et son collègue Luther sont envoyer enquêter dans une station service. Un cinglé sous l'emprise de la drogue, un jeune réalisateur holywoodien attaque la station-service. Luther se fait tuer et Jack se fait violemment touché a plusieurs endroit. Pour l'autre histoire, Eduardo Fernandez un sexagénaire vit seul dans son ranch du Montana depuis que sa femme et son fils sont mort, son autre fils ayant quitter le cocon familiale depuis longtemps. Depuis quelques temps, Eduardo est victime d'hallucination, un étrange disque opaque sombre ayant fait une apparition dans son ranch. Depuis, il se sent observé.
Ce qui est bien avec Dean Koontz, c'est qu'on est directement immergé dans le livre. Je m'imaginais parfaitement sur les Terres du Montana, même les rues de LA étaient bien retranscrites. le roman souffre toutefois dans rythme assez lent, bien que certains passages étaient vraiment immersifs.
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Bien que ce thriller soit parfois un peu pesant, l'auteur réussit à nous embarquer dans son histoire. Contrairement à d'habitude, cette fois aucune lenteur au début, l'histoire démarre à un rythme effréné pour ralentir ensuite, sans non plus tomber dans la mollesse.
Le récit en apparence banal du départ se transforme alors en roman d'épouvante à nous faire dresser les cheveux sur la tête, avec cet ennemi venu de nulle part et dont on ne sait rien... ce qui fait que la curiosité titille le lecteur.
Une sorte de classique fort bien écrit et on va dire que la qualité de la plume sauve le bouquin, malgré un final un peu décevant pour ce qui me concerne.
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Dans la première moitié du roman, deux histoires s'entremêlement : Jack et sa famille en Californie, et Eduardo dans le Montana.
Jack est flic à Los Angeles. Ce qui signifie une paye qui baisse sans cesse, moins d'effectif dans les rues à cause des réductions de budget, un boulot dangereux et de moins en moins respecté par les citoyens. La réalité de la vie d'un américain "moyen" marié et père d'un enfant : hausse des impôts, accés difficile aux soins, chômage, factures, traites de la maison.
Jack a perdu son coéquipier un an auparavant, dans une fusillade, Tommy Fernandez.
Eduardo est le père de Tommy Fernandez : il vit seul, depuis le décés de sa femme, dans l'énorme propriété du Montana dont il a hérité après la mort de son patron. A l'abri des soucis financiers après une vie de dur labeur, il a un quotidien simple et bien réglé dans la solitude son ranch.
Alors que Jak est gravement blessé en service, Eduardo assiste à des phénomènes inquiétants devant sa maison. Les deux hommes vont passer les mois suivants à lutter pour leur survie : l'un en rééducation, l'autre à chercher ce qui le guette et tenter de le débusquer.
La deuxième moitié du roman se déroule uniquement dans le Montana, mais je n'en dis pas plus.

J'ai bien aimé ce roman. C'est bien écrit, les personnages ont du corps. L'auteur nous immerge dans le quotidien si différents de ces deux hommes. Je me suis attachée à tous les personnages en fait : l'épouse et le fils de Jack sont aussi au premier plan de l'intrigue, et ils sont sympas.
J'ai aimé la solidarité que décrit l'auteur : celle de la communauté de policiers et de leurs familles, mais aussi celle des voisins du ranch. Les gens se serrent les coudes pour survivre, faire face à des conditions de vie hostiles, à la violence, l'isolement, face à des conditions climatiques ardues ou au mépris des citoyens, etc Quelque soit les raisons, l'humanité émerge, dans le respect de l'autre, avec des valeurs saines et simples : ça fait du bien, un peu d'espoir dans cette nuit d'encre dégueulasse qu'est le monde.
Et, comme si la terre n'était pas assez polluée par la présence humaine égoïste et vicieuse, voilà qu'une entité surpuissante débarque par un portail devant le ranch d'Eduardo. Je l'ai trouvé originale, parce qu'elle n'est pas animée d'intentions particulières, et reste mystérieuse finalement. Cette créature est hostile, certes, mais surtout perplexe : le concept de mortalité lui échappe, et elle trouve l'être humain plutôt têtu, peu coopératif...Ça, c'est un vrai compliment à l'échelle interstellaire, non ?

Donc, un roman bien sympa.
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Les personnages de Lune froide sont assez clichés (le flic Américain mari et père typique, le vieillard isolé dans sa campagne) mais bien traités. Les stéréotypes s'en retrouvent amoindris et bien moins gênants ; ils ne sont pas là par facilité mais s'incorporent réellement dans l'histoire. Si seulement toute fiction clichée procédait ainsi, les stéréotypes en littéraire me dérangeraient beaucoup moins.

L'histoire se met en place avec efficacité, au travers de deux histoires parallèles qui permettent d'alterner scène de la vie quotidienne et moments d'épouvante. D'un côté, on découvre les personnages principaux, Jack, Heather et Toby, dans leur vie de famille, en proie aux angoisses de vivre dans une ville à la criminalité toujours grandissante. D'un autre, on réalise avec le vieil Eduardo qu'une étrange créature rôde dans le coin. L'angoisse monte crescendo et le rythme en ressort grandi.

Mention spéciale : les scènes où l'enfant parle au nom de la créature sont superbement écrites, à la limite du philosophique (car la créature ignore ce qu'est la mort, et cherche à comprendre cette notion). C'est totalement dérangeant et angoissant, bien plus même que les moments de tension qui parsèment le récit. J'ai adoré cet aspect.

Dans la même veine, l'histoire promet quelques éclairs d'originalité en cours de route. Parler par les couleurs, notamment, et le concept, tout simplement, d'une créature venue d'ailleurs qui ne comprend pas l'Humain. Ce dernier point n'est peut-être pas d'une originalité folle en soi, mais c'est très bien traité dans ce roman.

Lune froid est pour moi un presque sans faute... jusqu'aux 20 dernières pages qui gâchent tout. Un nouveau personnage que je trouve très peu crédible sort de nulle part et nous voilà lancer à ses côtés pour la dernière ligne droite. Si cette partie a l'avantage d'être originale, je n'ai pas pu m'empêcher d'y voir une grande facilité scénaristique. Comme si l'auteur n'avait pas eu la motivation de continuer, qu'il avait soudain voulu abréger son texte. Toujours dans ce passage final, on en voit trop à mon goût. Jusque-là, tout était parfaitement dosé, entre angoissante subtile et démonstration surnaturelle plus "visuelle". Ici, toute l'ambiance retombe à plat.

Malgré ces quelques défauts finaux, j'ai adoré ma lecture. On ne voit pas les pages défiler avec ce style simple au possible et ce rythme effréné. Personnages, créature et histoire sont tous aussi bien construits les uns que les autres. Bref, rien à redire de vraiment rédhibitoire au final, sinon le grand final en lui-même...
Lien : http://murphypoppy.canalblog..
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Ce roman mélange habilement fantastique et psychologie de personnage loin d'être caricaturaux. L'action avance et monte crescendo pour parvenir à un final des plus vite expédié. Même si le début ne laisse pas paraître les évènements à venir, il faut bien avouer que l'auteur nous met l'eau à la bouche. L'ennemi n'apparaît pas de suite et laisse le suspense monter petit à petit. Et c'est l'un de mes plus grands regrets.

On ne sait que peu de chose sur l'ennemi, cet être qui vient de l'espace ou d'on ne sait où. Mais les choses qu'on découvre sont suffisantes pour le lecteur et lui permet d'utiliser son imagination pour émettre des hypothèses.

Le final m'a déçu. le policier abandonne sa femme et son fils face à l'ennemi pour tenter de trouver de l'aide à des kilomètres en pleine tempête. le plus évident aurait été que ce soit la femme qui y aille, étant donné la récente blessure de Jack. de plus le villageois qui vient les aider, met trop de temps à réagir car au début il ne comprend rien et ne trouve pas ça si dérangeant qu'une famille brule leur maison.
L'ennemi est bien vite détruit et je m'attendais à davantage de complications.

En résumé, ce roman est sympathique à lire même si la fin est assez décevante.
Lien : http://louvinette.over-blog...
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Au début, difficile de voir un lien entre les deux histoires parallèles, bien que l'on sache pertinemment qu'elles se rejoindront. Ce qui rattrape le roman c'est bien le talent de Koontz pour les scènes à suspens : on est avec le personnage et on flippe avec lui... Qu'est-ce qu'il y a derrière cette porte ? Qui se cache dans le noir ? Vraiment prenant. Et une fin un peu rapide.
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