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Critique de fulmar


fulmar
27 septembre 2022
Trouvé à la médiathèque locale lors de la mise au rebut annuelle, cette autobiographie du "Napoléon du football" de la fin des années cinquante nous replonge soixante ans en arrière à l'époque où le beau jeu était de mise sur les terrains de football. Petit apprenti mineur d'origine polonaise, Raymond Kopaszewski, dit Kopa, était le meneur de jeu et d'hommes de l'équipe de France qui a terminé troisième du Mondial 1958 en Suède. Mis à l'honneur d'abord à Angers puis à Reims par l'éducateur entraîneur Albert Batteux, il a été le premier français à faire carrière à l'étranger, au célèbre Real Madrid. Egalement premier "ballon d'or" français en 1958, meilleur joueur mondial de cette même année, il faisait partie de la "dream team" composée du buteur recordman avec 13 buts pendant la même coupe du monde, Just Fontaine, mais aussi de Piantoni, Vincent, Jonquet, pour ne citer que les plus mediatiques. Il aura permis l'émergence d'un football spectacle aussitôt relayé dans les années 60 jusqu'au mondial 1970 par le Brésil d'un certain Pelé. Chaque génération a sa vedette et son idole, en France les années 80 c'était Michel Platini, les années 90-2000 Zinédine Zidane, et maintenant les années 2020 avec Kylian M'Bappé.
Doté d'un fort tempérament et d'un moral à toute épreuve, Kopa aura marqué son époque. le petit dribbleur entêté de Noeux les Mines s'est reconverti au soleil de la Corse, une destinée évidente quand on est surnommé le Napoléon du football. Il n'aura pas pu suivre le triomphe des Bleus au Mondial 2018, puisqu'il s'est éteint l'année précédente. Mais il restera le premier footballeur français à s'être fait connaître dans le monde entier.
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