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Critique de Emmalife


Nour, une toute jeune femme algérienne trés inquiète de ne plus avoir de nouvelles de son mari, parti en France pour tenter de réussir mieux qu'en Algérie, va à son tour se rendre dans le 93 pour essayer de le rejoindre, lui et la vie meilleure qu'il ne cessait de lui promettre au téléphone.

Arrivée en France, dans une banlieue difficile, elle va tomber de haut, loin de trouver l'appartement douillet promis, où ils pourraient tous vivre, elle, lui et leur petite fille, elle tombera sur un appartement en HLM, vide dans une cité que les pouvoirs publics aimeraient bien rénover et où les tours en attende de destruction abritent dealers et paris de chiens de combat. Son mari a disparu, mais elle s'aperçoit peu à peu qu'il n'est plus l'homme qu'il lui avait paru être lors de son mariage, mais là, en France, il s'est reconverti en caïd de banlieue avec un large catalogue de trafic en tous genre, des medicaments, à la drogue et aux combats de chien.

Trés loin de son Algérie natale, totalement isolée, pour survivre elle va devoir reprendre un peu le trafic de son mari, et elle fera la connaissance d'une voisine, et d'un acolyte, complice, ami, amant, on ne sait pas trop au fond de son mari. Ensemble, il se lanceront à la recherche d'Hassan, mais sans jamais le trouver, celui-ci semble s'évanouir à chaque fois qu'elle pense enfin être sur sa trace.

Ce roman restera un mystère pour moi. J'en ai aimé l'histoire, le style (bien qu'un peu alambiqué, je trouve, il faut souvent s'y reprendre à deux fois pour décrypter ce que l'auter veut dire) , les personnages . Forcément, ce livre a une résonnance particulière, aprés les évènements de Charlie Hebdo, on y voir des mères seules dépassées par des ados aux rêves trop grands et surtout impliqués dans toutes sortes de trafics, tout ce qui peut servir à gagner de l'argent, des ados parfois trés violents aussi prêts à faire s'égorger entre eux des chiens pour une simili gloire dans la cité ou pour s'offrir le dernier survêt Tacchini.

Et puis, j'ai décroché vers les deux tiers de ma lecture. Impossible de poursuivre, j'avais l'impression que l'histoire ne menait à rien et que l'auteur elle-même se demande comment se dépêtrer du machin pour terminer son livre, c'était long, lent, poussif, on se perd complètement et je n'ai pas fini le livre. Si vous, vous l'avez lu et êtes allés jusqu'au bout, je veux bien connaître la fin!
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