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Nour, débarquée d'Algérie pour retrouver son époux Hassan, sombre très vite dans l'incompréhension et l'abattement en découvrant le petit cocon qu'Hassan préparait pour accueillir femme et enfant. L'appartement est vide, Hassan a disparu. Petit à petit, Nour reprend du poil de la bête et décide de partir sur les pas de son mari pour comprendre et le retrouver. Aider en cela par Sonny, un jeune de la tour Triolet et par la gentillesse de sa voisine, mère de deux enfants.
Je dois avouer que j'ai faillit passer à côté. Pour une raison simple, j'ai mis un temps fou à rentrer dans cette histoire. Et puis tout à coup, le roman devient vraiment passionnant grâce aux découvertes de Nour, grâce à Sonny môme en manque de repères, grâce à Adrien Maubuée, flic qui connait bien la cité et qui comprend le mal-être de ces habitants. Violences, trafics, système d'sont leurs lots quotidiens.
Petit à petit l'écriture de Korman s'impose. Ces personnages gagnent en épaisseur.
Son texte très travaillé est à la fois dur et poétique. On se prend d'affection pour ces êtres qui ne demandent en fait qu'une petite part du gâteau. Juste histoire de connaitre un jour le bonheur.
Une plongée bien loin des reportages chocs que les télés nous diffusent avec condescendance.
Korman passe l'examen du deuxième roman avec une bien belle aisance.
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Nour vit en Algérie ; elle est mariée à Hassan qui est parti travailler en France et ils ont une petite fille. La dernière fois qu'ils se sont vus, c'était à l'aéroport d'Alger pour le retour d'Hassan vers Paris.
N'ayant plus de nouvelles d'Hassan, Nour décide de venir en France, rejoindre son mari, laissant sa fille avec se famille. Elle a l'adresse mais la ville n'est pas du tout ce qu'elle avait imaginé. Hassan habite dans la banlieue, à Louveplaine, une petite ville dans la Seine Saint-Denis
Elle se débrouille pour arriver à l'appartement, au quinzième étage de la tour Triolet, qu'Hassan est censé meubler, et d'aménager un peu pour les accueillir. Et là, déception cruelle, l'appartement est vide, et ce n'est pas comme cela qu'elle avait imaginé la France.
Nour, s'installe et se met à la recherche d'Hassan. Elle se lie un peu avec les gens de la Tour. Il y a sa voisine aide-soignante, qui a deux enfants, un jeune Sonny qui lui fait un peu peur car elle ne comprend pas bien ses intentions. C'est un bon élève au lycée mais qui est-il réellement ? Il dit qu'il connait Hassan et qu'il sait où on peut le trouver. Peut-elle lui faire confiance ?
Peu à peu, elle découvre qui était vraiment Hassan, avec ses trafics en tout genre, qu'elle continue à assurer car il faut bien vivre. Peu à peu, on voit chaque personnalité évoluer ou tenter d'évoluer.

Ce que j'en pense :

J'ai essayé de m'accrocher, j'ai posé le livre plusieurs fois car je n'arrivais absolument pas à accrocher à l'histoire et au style d'écriture de Cloé Korman.
Premier abandon au bout d'une cinquantaine de pages. Puis, je me suis dit que Nour avait quand même du cran pour oser venir dans un pays qu'elle ne connaît pas, toute seule, dans une cité, pour retrouver son mari dont elle est sans nouvelles.
J'ai donc continué, son culot me laissant admirative quand même. Les trafics cannabis, comprimés et autres, cela pourrait peut-être m'attacher à cette femme, qui sait ? Et surtout, je n'aime pas abandonner un livre en route, avant de donner le maximum de chances à l'auteur de me convaincre. Mais, quand on en est arrivé au régime de chiens que l'on préparait au combat, c'était trop.
C'est le premier roman de Cloé Korman que j'ai ouvert et je l'ai refermé à la page 163. Il en comporte 397, mais ce n'est pas pour moi.
J'ai l'habitude de lire toutes sorte de livres très souvent difficiles, dont beaucoup sur la seconde guerre mondiale, la Résistance, les camps de déportation, les souffrances physiques ou morales, la maltraitance la maltraitance j'en ai lu sur les banlieues, la délinquance, etc. etc. Mais là, non. Impossible de m'accrocher. Ce n'est pas le thème qui m'a rebutée. le style de l'auteure de me convient pas.
J'ai tenu aussi longtemps que j'ai pu, j'ai même relevé des citations mais le voyage s'est arrêté. le livre est resté encore une semaine ou deux, dans un coin pendant que j'en lisais d'autres, au cas où, puis je l'ai ramené à la médiathèque.

Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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Voilà un vrai mystère que ce livre salué un peu partout, que j'ai lu dans le cadre du Prix du Roman Fnac m'est assez vite tombé des mains, après une bonne centaine de pages.

Pour être certain que je n'étais pas passé à coté de ce bouquin publié chez une excellente maison d'édition ( Seuil) et dont l'auteur avait été célébré lors de son roman précédent, je l'ai fait lire à mon co chroniqueur Michel... qui a pensé exactement la même chose que moi et n'a pu non plus aller au bout.

Car 3 ans après son premier roman, Les hommes couleurs, que je n'avais pas lu mais qui avait notamment obtenu le prix du livre Inter (argument que j'ai mis en avant auprès de Michel, ex membre du jury de ce prix), Cloé Korman s'intéresse à nouveau au thème de l'immigration.

Louveplaine est une ville imaginaire de Seine Saint Denis dans laquelle arrive Nour, une jeune femme algérienne venue à la recherche du mari disparu. L'ambition de l'auteur, louable sur le papier, est de traiter la banlieue de façon différente par rapport aux autres romans français sur le sujet (par exemple ceux de Faiza Guene ou Saphia Azzeddine) : ici, pas de verlan et de parler vrai de la banlieue, mais un texte très littéraire, avec une belle plume et vocabulaire très recherché.

Sauf que du coup, tout sonne faux et l'ensemble donne un coté très scolaire et très distancié, sans le moindre humour qui là encore, ne nous touche pas du tout. Bref, une vraie déception... Et depuis j'ai vu d'excellentes critiques de ce roman, notamment chez Télérama et les Inrocks...le mystère Korman reste entier...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Nour, une toute jeune femme algérienne trés inquiète de ne plus avoir de nouvelles de son mari, parti en France pour tenter de réussir mieux qu'en Algérie, va à son tour se rendre dans le 93 pour essayer de le rejoindre, lui et la vie meilleure qu'il ne cessait de lui promettre au téléphone.

Arrivée en France, dans une banlieue difficile, elle va tomber de haut, loin de trouver l'appartement douillet promis, où ils pourraient tous vivre, elle, lui et leur petite fille, elle tombera sur un appartement en HLM, vide dans une cité que les pouvoirs publics aimeraient bien rénover et où les tours en attende de destruction abritent dealers et paris de chiens de combat. Son mari a disparu, mais elle s'aperçoit peu à peu qu'il n'est plus l'homme qu'il lui avait paru être lors de son mariage, mais là, en France, il s'est reconverti en caïd de banlieue avec un large catalogue de trafic en tous genre, des medicaments, à la drogue et aux combats de chien.

Trés loin de son Algérie natale, totalement isolée, pour survivre elle va devoir reprendre un peu le trafic de son mari, et elle fera la connaissance d'une voisine, et d'un acolyte, complice, ami, amant, on ne sait pas trop au fond de son mari. Ensemble, il se lanceront à la recherche d'Hassan, mais sans jamais le trouver, celui-ci semble s'évanouir à chaque fois qu'elle pense enfin être sur sa trace.

Ce roman restera un mystère pour moi. J'en ai aimé l'histoire, le style (bien qu'un peu alambiqué, je trouve, il faut souvent s'y reprendre à deux fois pour décrypter ce que l'auter veut dire) , les personnages . Forcément, ce livre a une résonnance particulière, aprés les évènements de Charlie Hebdo, on y voir des mères seules dépassées par des ados aux rêves trop grands et surtout impliqués dans toutes sortes de trafics, tout ce qui peut servir à gagner de l'argent, des ados parfois trés violents aussi prêts à faire s'égorger entre eux des chiens pour une simili gloire dans la cité ou pour s'offrir le dernier survêt Tacchini.

Et puis, j'ai décroché vers les deux tiers de ma lecture. Impossible de poursuivre, j'avais l'impression que l'histoire ne menait à rien et que l'auteur elle-même se demande comment se dépêtrer du machin pour terminer son livre, c'était long, lent, poussif, on se perd complètement et je n'ai pas fini le livre. Si vous, vous l'avez lu et êtes allés jusqu'au bout, je veux bien connaître la fin!
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Nour a vu son mari Hassan prendre l'avion pour repartir travailler en France où elle doit le rejoindre avec leur bébé lorsque tout sera prêt pour les accueillir.
N'ayant plus de nouvelles Nour décide d'aller le rejoindre pour comprendre ce qui se passe
Mais au 15e étage de la tour d'une ville de Seine Saint Denis, Hassan a disparu.
Nour reste prostrée pendant une saison (qui doit correspondre à un mois) puis fait la connaissance des habitants de la cité. Et de son économie parallèle, de son délabrement, de la violence, des multiples contradictions des jeunes qui y vivent. Hassan n'a pas bonne réputation, et reste invisible bien que Sonny dit qu'il sait le trouver
Ambiance urbaine, dure : incompréhension, les jeunes de la cité se sentent menacés, les habitants incompris et abandonnés. Mais des personnages rendent vivante la cité
L'auteur décrit la cité, sans aucun jugement. Un roman un peu trop dense, une impression que cela ne finira jamais, sans beaucoup d'espoir
J'avais trouvé l'écriture des « Hommes couleurs» assez déroutante. La lecture ici est plus facile, mais le livre ne se lit pas d'une traite
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Les saisons de Louveplaine nous raconte la difficile histoire de Nour, qui quitte son Algérie natale et sa petite fille pour rejoindre son mari. Hassan l'attend en effet en banlieue parisienne, à Louveplaine, où il est installé depuis plusieurs mois. Quand elle arrive à l'aéroport, personne n'est là pour accueillir Nour. Dans l'appartement d'Hassan, en haut d'une tour HLM, elle découvre le vide que son mari à laissé derrière lui. Où est Hassan ? Qui est-il réellement ? Voici les questions qui vont accompagner Nour dans sa nouvelle vie.? Avec l'aide plus ou moins efficace de Sonny, un ado aussi brillant au lycée que dans ses magouilles, la jeune femme va lentement, un indice après l'autre, remonter la trace de son mari. Exercice difficile car à Louveplaine le silence est d'or. [...]
Lien : http://federicoconejo.wordpr..
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Une banlieue ordinaire comme terre de silence, de mystère et de fantastique au quotidien.

Désormais sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2014/06/03/note-de-lecture-les-saisons-de-louveplaine-cloe-korman/
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Ce roman raconte l'histoire de Nour, jeune algérienne débarqué en France pour retrouver son mari. Hors la voilà vite confronté au vide laissé par son mari, à la solitude et au silence quant à ce qu'il fait et où il est. La première partie du livre est surtout consacré à la solitude de Nour dans le vide de cet appartement. Face à ce vide, elle se réfugie dans ses souvenirs et nous en apprenons plus sur sa vie avec Hassan. Peu à peu elle sort de son enfermement et se lit d'amitié avec une voisine, fait la connaissance d'autres personnes dont Sonny, un jeune lycéen proche d'Hassan. Sonny est un personnage aux multiples facettes, peut-être plus attachant que Nour d'ailleurs, que l'auteur a bien soigné, à mon sens. La rencontre avec toutes ses personnes est un prétexte pour brosser le portrait d'un quartier, de ses habitants. Ainsi le livre comporte de nombreuses descriptions, le rendant plus dense. Je n'avançais pas très vite à la lecture de ce livre, mais pour autant, j'étais intriguée de savoir ce qu'était devenu Hassan. L'auteure distille, en effet, au compte goutte les informations à ce sujet, sur les affaires d'Hassan, etc.
La vivacité dans ce roman est davantage à chercher du côté des passages où Nour s'aventure à l'extérieur ou lorsqu'elle mène son enquête. Mais je dois reconnaitre que ces passages ne m'ont pas paru majoritaire. Après, il faut reconnaitre que le sujet du roman n'est pas que l'histoire de Nour à la recherche d'Hassan, mais aussi celle de ce quartier de Louveplaine et de ses habitants notamment. le titre parle de lui-même. En cela, l'auteure écrit un bon roman, très actuel, dont j'ai apprécié la lecture.
Lien : http://aucafelitterairedecel..
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