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Critique de Tchippy


Argh, c'est finiiiii !
J'ai hâte de dénicher le tome 2 dans ma bibliothèque favorite...
Je ne m'y connais pas trop en terme de vampires ; je ne pense pas que Twilight constitue une référence en la matière, et je n'ai lu aucun Bram Stoker - oui, j'ai honte et je vais tâcher d'y remédier, surtout vu le nombre d'allusions à ce livre dans le roman...

... que raconte-il, d'ailleurs ? Parce que j'en parle, j'en parle, mais je n'ai même pas évoqué la trame de l'histoire. Alors voici un minimum d'informations pour vous donner envie de le lire (ou de le relire) :

L'héroïne est au début du roman une jeune lycéenne de 16 ans, orpheline de mère, et dont le père diplomate voyage beaucoup à l'étranger, à tel point qu'il ne passe que très peu de temps chez lui. Lors d'un de ses voyages, sa fille trouve dans sa bibliothèque personnelle un livre ancien, relié, entièrement vierge. A l'exception de la double-page centrale, ornée d'un dragon aux ailes déployées, la queue en spirale, couronné d'un château médiéval. Ce dragon dont le dessin met mal à l'aise tient entre ses griffes le mot suivant : DRAKULYA.
On découvre alors comment ce livre est entré en possession du père, son périple pour tenter d'en percer le secret, en suivant les traces de son directeur de thèse (confronté à la même situation) à une trentaine d'années d'intervalle. En racontant son histoire à sa fille, il la met en danger de mort et se retrouve à nouveau impliqué dans cette même affaire, ressurgie des cendres du passé. Sauf que cette-fois, ci, en plus de se protéger, il devra protéger sa fille, que son instinct de chercheuse pousse à découvrir ce qui s'est réellement passé pour mieux comprendre et tenter d'empêcher que l'histoire se répète à nouveau.


Ce livre recrée superbement la légende de Vlad Tepes, le cruel roi roumain qui, dit-on, se nourrissait du sang de ses ennemis... On y retrouve toute la noirceur du Comte, les récits de ses actes affreux, le mythe du mort-vivant et de la contamination par morsure, l'intimidation et les menaces contre celui ou celle qui cherche la vérité.

Bien entendu, même si il me semble que cet aspect de l'histoire "vampirienne" n'a jamais encore été évoquée sous ce jour, l'ambiance est semblable à celle des autres récits sur Drakula que j'ai eu l'occasion de lire ou voir au cinéma : il y a toujours les méchants qui jouent violemment les empêcheurs de tourner en rond, la course contre la montre entre le bien et le mal (très bien réussie, d'ailleurs), les morts et disparitions inexpliquées et pourtant signées de la griffe des vampires.


Petit bémol : les personnages semblent trop superficiels, hormis l'héroïne principale (le roman est raconté à la première personne), et les "morts-vivants" sont très stéréotypés. L'image caricaturée du vampire disciple du Grand Maître Drakula, blafard, aux lèvres rouges, immortel mis à part à tirer dessus avec des balles d'argent, le filet de sang qui coule sur le menton... ça gâche un peu la surprise du lecteur.


J'ai lu le livre en une journée (un dimanche, heureusement ^^), et arrivée aux dernières pages, je pensais avec appréhension : "Mais ça va pas finir maintenant ! Mais ça va pas finir comme ça ! Non, il ne reste plus que 20... 10... 5 pages ! Pourquoi ça s'arrête !!!!" Autant dire que de ce fait la pression augmente...

L'alternance entre lettres laissées par le directeur de thèse pour raconter son expérience, puis le retour au présent, puis la découverte des lettres laissées par le père lors de sa disparition... tout cela donne un rythme deux-en-un au roman, très bien réalisée, même si vers la fin du roman on aurait bien aimé avoir plus de nouvelles de la jeune demoiselle en proportion de l'histoire de son père.

A lire :)
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