Pour écrire son roman "Dracula", Bram Stoker s'est inspiré d'un tyran du XVe siècle connu pour sa cruauté. Vlad III a régné sur un territoire pris dans un conflit entre les royaumes chrétiens et l'Empire ottoman. Il s'est arrangé avec les uns et les autres avec un seul objectif : garder son trône.
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Ne pensez-vous pas qu'il y a des choses qui, même si vous ne les comprenez pas, existent cependant ? [...] Ah ! c'est bien là le défaut de la science : elle voudrait tout expliquer ; et quand il lui est impossible d'expliquer, elle déclare qu'il n'y a rien à expliquer.
"Sans doute les larmes font-elles du bien parfois; sans doute rafraîchissent-elles l'atmosphère comme le fait la pluie..."
Nul homme ne soit, tant qu'il n'a pas souffert de la nuit, à quel point l'aube peut être chère et douce au cœur.
Un homme - et ils sont tous pareils - aime que les femmes, et surtout la sienne, soient sincères ; mais les femmes, je le crains, ne sont pas toujours aussi franches qu'elles devraient l'être.
Je m'étais préparé à une éventualité terrible ! Si nous découvrons un jour que Mina doit devenir vampire, elle n'entrera pas seule dans ce terrible pays d'horreurs et d'infamies. J'imagine que ma pensée explique comment un seul vampire a pu se multiplier : de même que leur corps hideux ne pouvait trouver le repos qu'en terre consacrée, de même l'amour le plus pur servait d'excuse à accroître leurs monstrueux rangs.
Les merveilleuses couleurs s'étaient retirées du visage, les yeux paraissaient jeter des étincelles infernales, les sourcils se rejoignaient, laissant sur le front des rides semblables aux serpents de Méduse et la bouche vermillon, naguère si adorable, s'ouvrit presque jusqu'à former un carré, comme ses masques représentant la colère chez les Grecs ou chez les Japonais.
Je regarde autour de moi, dans cette chambre où j'ai tant affronté la peur. Elle forme à présent une espèce de sanctuaire, même si j'y ai connu des épouvantes sans pareilles : rien ne pourra jamais me sembler plus horrible que ces femmes, ces femmes si belles qui attendaient - qui attendent ?- l'occasion de me sucer le sang.
Ma douce Mina, pourquoi les hommes sont-ils si nobles et pourquoi nous, les femmes, sommes-nous si peu dignes d'eux ?

[...] ... Journal de bord du "Demeter" - De Varna à Whitby
Le 16 [juillet] au matin, le second vint me dire que l'un des hommes, Petrofsky, manquait. Chose inexplicable. Il a pris le quart à babord à huit heures, hier soir, puis a été relevé par Abramoff ; mais on ne l'a pas vu qui allait se coucher. Les autres étaient plus abattus que jamais ; à les entendre, ils redoutaient depuis quelque temps une disparition de cette sorte mais, quand on les questionnait, ils persistaient à répondre seulement qu'il y avait quelque chose à bord. Le second finalement s'est fâché ; il redoutait une mutinerie.
Le 17 juillet, hier, Olgaren, un matelot, est venu me trouver et m'a confié avec effroi qu'il pensait qu'un homme étranger à l'équipage se trouvait à bord. Il m'a raconté que, pendant son quart, alors qu'il s'abritait du gros temps derrière le rouf, il avait aperçu un homme grand et mince, qui ne ressemblait à aucun des nôtres, apparaître sur le pont, se diriger vers la proue et disparaître ; il voulut le suivre mais, quand il arriva à l'avant, il ne vit personne et toutes les écoutilles étaient fermées. Il était encore en proie à une panique quasi superstitieuse et je crains que cette panique ne gagne tout l'équipage. Pour les rassurer tous, aujourd'hui, je vais entièrement fouiller le bateau. ... [...]
[le narrateur s'adresse à un ami qui vient de perdre un être cher]
Je le consolai de mon mieux. Les paroles, en de telles circonstances, sont inutiles. Une poignée de main, ou une main fortement appuyée sur l'épaule de l'ami dans l'affliction, ou encore un sanglot se mêlant aux siens, ce sont là des expressions de sympathie que le cœur reconnaît tout de suite.