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Critique de Pecosa


Pecosa
22 septembre 2020
« Apprêtez-vous à entrer dans une nouvelle dimension, qui ne se conçoit pas seulement en terme d'espace, mais où les portes entrebâillées du temps peuvent se refermer sur vous à tout jamais… La Quatrième dimension ! »

Et bien voilà, nous y sommes.
Dans les années 80 à Hollywood, David Caspian est un acteur quadragénaire qui craint de devenir un has been. Il mène une existence privilégiée jusqu'à ce qu'un soir, il entende une voix, puis aperçoive dans le canyon à côté de chez lui un soldat aboyer « Vos papiers! ». Les portes du temps viendraient-elles de s'ouvrir à Los Angeles? Au fil des jours, les évènements s'intensifient, et Caspian réalise qu'il se retrouve à Berlin dans les années 40, dans la peau de Felix Falkenhayn, un personnage trouble trafiquant au marché noir, poursuivi par la Gestapo. Et les glissements de se produire plus régulièrement et avec une intensité décuplée.

Mister Caspian & Herr Felix, c'est donc deux salles, deux ambiances. D'un côté Beverly Hills qu'au passage Kotzwinkle (auteur de plusieurs novelisations dont E.T.) ripoline au Kärcher pour le plus grand plaisir du lecteur, et de l'autre le Reich finissant.
Kotzwinkle dont les romans se suivent et ne se ressemblent pas ne s'embarrasse pas avec les précautions structurelles d'usage et plonge le lecteur dans les deux époques aussi brutalement que l'est ce pauvre Caspian qui craint pour sa santé mentale. On dirait un cadavre exquis, et c'est exquis.

Alors, roman de SF ou drame psychologique?
« This is the dimension of imagination. It is an area which we call The Twilight Zone. » comme disait Rod Serling.
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