Comme Van Pelt dans la jungle, tirer au gros fusil sur tout ce qui bouge, les rhinocéros à 8 cornes, les singes chevelus, les gêneurs, et en faire des trophées empaillés qui sécheront pendant des siècles. Van Pelt, je te salue !
Briser chaque atome du bourgeois qui dort, du prolétaire-esclavagiste, de l'homme blanc. Éliminer une majorité ethnique pour passer le temps.
Dans les décombres et le vice,
un miracle surgit
un astre de pureté appert.
Je suis plein
à ras bord
du manque de toi :
rejoins-moi
qu'on s'amalgame
encore une fois.
Au détour de la route
nous nous sommes vus,
nous allions à pied,
tes cheveux longs de fauve en fleuve
et ma calvitie,
tes allures de hippie
et moi pauvre bougre
sans idéologie.
La feuille de bois
crépite, au feu des couleurs,
vives et rougeoyantes, en or.
Pas encore décembre,
l'humus l'absorbe,
et le ciel, les cendres.
Puis
après des mois noirs et blancs
ce fut le printemps.
Je ne cherche pas l'aventure, mais l'absolu cosmique, glissant comme un requin dans l'onde. Je fuse, je fonce, tous mes muscles en faisceau !
Je faisais tournoyer au fond de ma gamelle une boue claire, afin d'en dégager un trésor: que sais-je, une pépite, un diamant, ou le squelette d'un scarabée pétrifié dans la glaise depuis le Crétacé ou le Déluge.
Gronder les foules butyreuses de sa grosse voix surplombante. Pleuvoir pendant trois jours une pluie de sauterelles et d'écureuils sur les pays ayant adopté le modèle néo-libéral, et oir la nouvelle d'un repentir généralisé. Mais ne rien pardonner.
Pris au piège, le renard s'arracha un poil de nez et éternua si fort qu'il jaillit, dans une éclaboussure générale, à 1000 milles d'altitude. Il goba une étoile et un canard. Des touffes de plumes volèrent et me tombèrent dessus : aussitôt j'eus le col vert, et les canes me virent d'un autre œil. Je jouai cartes sur table avec elles.