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Critique de MarionJL
Un roman absurde ou merveilleux dans le premier sens du terme : on ne s'étonne jamais des gens et surtout des situations qu'on rencontre.
En Ukraine, juste après la chute de l'union soviétique, on suit le quotidien d'un homme désabusé, occupé comme tous ses concitoyens à survivre et à rester le plus possible sous le radar, pour éviter, entre autres malheurs potentiels, les jalousies (un dicton soviétique veut qu'on tape toujours sur le clou qui dépasse).
Avec un ton badin, l'auteur dénonce la société brisée ukrainienne (mais qui ressemble sans doute à toutes ces républiques soeurs qui ont affronté les mêmes situations à la chute de l'URSS) – la solitude, la loi du plus fort, la corruption du monde quotidien, en particulier médical (sans vindicte de la part de la population qui comprend bien qu'on a besoin de vivre), les turbulences politiques et la puissance de la mafia. On sent aussi une grande tendresse envers son pays et surtout les gens qui y habitent grâce aux joies simples du quotidien : le soleil qui annonce le dégel, les pique-niques sur de bonnes couvertures, les balades dans les parcs, les rencontres
J'ai beaucoup aimé la partie « promenade quotidienne et banale » qui nous fait accepter sans sourciller toutes les apparitions et situations absurdes. Je trouve par contre que le style est un peu plat et à trop vouloir coller au quotidien finit par nous ennuyer.
En Ukraine, juste après la chute de l'union soviétique, on suit le quotidien d'un homme désabusé, occupé comme tous ses concitoyens à survivre et à rester le plus possible sous le radar, pour éviter, entre autres malheurs potentiels, les jalousies (un dicton soviétique veut qu'on tape toujours sur le clou qui dépasse).
Avec un ton badin, l'auteur dénonce la société brisée ukrainienne (mais qui ressemble sans doute à toutes ces républiques soeurs qui ont affronté les mêmes situations à la chute de l'URSS) – la solitude, la loi du plus fort, la corruption du monde quotidien, en particulier médical (sans vindicte de la part de la population qui comprend bien qu'on a besoin de vivre), les turbulences politiques et la puissance de la mafia. On sent aussi une grande tendresse envers son pays et surtout les gens qui y habitent grâce aux joies simples du quotidien : le soleil qui annonce le dégel, les pique-niques sur de bonnes couvertures, les balades dans les parcs, les rencontres
J'ai beaucoup aimé la partie « promenade quotidienne et banale » qui nous fait accepter sans sourciller toutes les apparitions et situations absurdes. Je trouve par contre que le style est un peu plat et à trop vouloir coller au quotidien finit par nous ennuyer.
