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Critique de Maxie


Le récit débute à Mala Starogradivka, un petit village du Dombass en zone grise, coincé entre les lignes de front ukrainiennes et séparatistes pro-russes. C'est donc après l'invasion de la Crimée par la Russie en 2014, et avant la nouvelle invasion de l'Ukraine en 2022. Sergueï Sergueïtch est un de seuls habitants restés au village. Ils sont deux en réalité, lui et Pachka Khmelenko, son ennemi d'enfance, mais qui par la force des choses devient un peu son ami, vu qu'ils sont bien obligés de s'entraider s'ils veulent survivre dans cet espace hostile. L'un est plutôt pro-Ukrainien, et l'autre plutôt pro-Russe. Sergueï est apiculteur, et ses abeilles sont à la fois sa priorité absolue et sa raison de (sur)vivre. Mais si lui peut se débrouiller et faire quelques kilomètres à pied pour se rendre dans un village voisin pour se ravitailler, il se rend compte que pour ses abeilles, la saison d'été va être plus compliquée. Il décide donc de partir temporairement pour permettre à ses abeilles de passer l'été à l'abri. Dans son roman Les abeilles grises, Andreï Kourkov décrit la vie en zone grise, mais également dans les autres régions d'Ukraine, y-compris en Crimée. J'ai trouvé ce roman très intéressant, et très poétique aussi, ce qui embellit un peu les choses. Pour une approche de ce qu'est la situation dans le Dombass, j'ai préféré les romans de Benoit Vitkine.
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